Enfants du Chili

Concrétiser les droits de l’enfant au Chili

Bien que le Chili soit parmi les pays les plus développés en Amérique du Sud, relativement protégé des remous politiques, les enfants sont confrontés à plusieurs obstacles qui les empêchent directement de réaliser une vie dans laquelle tous leurs droits sont respectés et soutenus. Parmi les problèmes qui persistent dans les vies des enfants au Chili sont le travail des enfants le trafic d’enfants, et la pauvreté enfantine.

Indice des Droits de l’Enfant:  9,22 / 10
Niveau vert : Situation bonne

Population : 19.21 millions
Pop. de 0 à 14 ans : 19 %

Espérance de vie : 80.33 ans
Mortalité des moins de 5 ans : 7 ‰

Le Chili en un coup d’œil

En termes géographiques, le Chili est un pays bas et étroit, situé au long du littoral ouest de l’Amérique du Sud. Sa capitale étant Santiago, le pays partage des frontières avec l’Argentine à l’est, alors qu’à l’ouest il y a l’Océan Pacifique et au nord le Pérou et la Bolivie.

La cordillère des Andes domine une partie significative du paysage du pays, et l’extrême longueur du Chili a pour résultat diverses réalités climatiques, allant des déserts littoraux au nord jusqu’à la région sub arctique et plus froide du sud. Le Chili expérimente ainsi plusieurs évènements naturels extrêmes et catastrophiques comme des éruptions volcaniques, des séismes, des tsunamis, de violentes tempêtes hivernales aussi bien que de sévères sècheresses estivales (Carmagnani,2022).

Une histoire caractérisé par la colonisation espagnole a mené à une réalité culturelle fortement influencée par la culture espagnole, et la population est ainsi majoritairement mestizo (un mélange de lignées espagnoles et américaines autochtones). Comme la plupart de ses voisins latino-américains, le Chili ne dépend pas fortement de l’agriculture ni de l’exploitation minière. Il a mis l’accent plutôt sur le développement d’une économie qui se basait également sur l’industrie, ce qui a mené le pays à devenir l’ un des plus urbanisés avec une classe moyenne en plein essor.

Si on regarde le climat politique, excepté la période de pouvoir de la junte militaire ayant le contrôle et le pouvoir sur le pays entre septembre 1973 et mars 1990, le pays a été relativement épargné par les coups d’Etat et les suspensions de constitution qui sont plutôt communs dans l’histoire politique de ses pays voisins (Carmagnani, 2022).

Cependant, il est important de reconnaitre le terrible coup d’état du général Augusto Pinochet, qui a duré pendant dix-sept ans, car ce fut l’un des plus sanglants de l’histoire de l’Amérique latine au XXème siècle. Sa dictature engendra plus de 3000 décès et personnes portées disparues (BBC, 2020).

Le Président du Chili en 2022 est Gabriel Boric, qui est par ailleurs le plus jeune président dans l’histoire du pays. Sa victoire arriva sur une toile de fond de plusieurs mois de troubles en 2019 résultant d’un l’Etat-providence inadapté, combiné à de la corruption et des inégalités. Plusieurs élus ont commencé à rédiger une nouvelle constitution pour remplacer celle du Général Augusto Pinochet datant de 1980. La nouvelle constitution a été soumise à un référendum en début 2022 (Bartlett, 2022).

Néanmoins les votants ont rejeté la nouvelle constitution de façon écrasante : presque 62% ont voté contre les projets progressifs. C’est un résultat qui n’avait pas été anticipé, avec des marges de défaite ben plus importantes que les sondages avaient pu suggérer. Cependant le Président Boric a annoncé qu’il travaillerait avec le congrès et la société civile pour arriver à un « nouveau processus constitutionnel » (Buschschlüter, 2022).

Le statut du droit des enfants [1]

Les années entre 1990 et 2006 ont vu des développements avérés concernant la réalisation des droits des enfants. La coalition de centre gauche élue, la « Concertacion », a mis en place des politiques importantes dès les années 90. Les trois gouvernements consécutifs de la coalition. (Aylwin 1990-94, Frei 1994-2000 et Lagos 2000-06) ont pris des décisions significatives au sujet des droits des enfants. L’administration Aylwin fut fortement impliquée dans la ratification de traités internationaux qui n’avaient pas été réalisés à cause de la dictature militaire. Le 13 aout 1990 le Chili a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant (CRC) (Fuentes,2010).

En 1992 le Ministère de la Planification a développé un plan d’action national pour les enfants, faisant suite à l’engagement du Président au Sommet mondial pour les enfants en 1990. Ce plan est considéré comme le premier effort du gouvernement chilien pour promouvoir des politiques cohérentes et coordonnées par rapport aux questions liées aux droits des enfants.

L’administration Frei (94-2000) a continué la stratégie du gouvernement précédant en approuvant des initiatives légales, y compris une loi qui protège les enfants contre toute forme de discriminations, une loi sur l’adoption qui mit fin à la discrimination contre les enfants naturels, une loi contre la violence domestique, des règles sur le kidnapping au niveau national et international et la réglementation des droits et des devoirs des parents concernant les bénéfices obtenus par le couple. En 1995 le gouvernement a établi le Comité national contre la maltraitance des enfants, et en 1996 fut créé le Comité national du conseil pour la prévention et la suppression du travail des enfants (Fuentes, 2010).

Sont compris dans les traités spécifiques que le Chili a ratifiés notamment le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés le 31 juillet 2003, le Protocole facultatif concernant la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants le 6 février 2003 et la convention sur le doit des personnes avec une infirmité ou un handicap le 29 juillet 2008.

Répondre aux besoins des enfants

Le droit à l’éducation

Au Chili, l’éducation est obligatoire pour tous les enfants entre l’âge de sept et seize ans. Il s’avère que c’est une statistique. En réalité, on estime que 75 000 enfants ne vont pas à l’école, et ce souvent parce qu’ils sont obligés de l’abandonner pour travailler et pour soutenir leurs familles. En plus, de fortes inégalités les familles concernées sont confrontées à des concernant l’accès à l’éducation, étant donné que pour l’enseignement supérieur les coûts d’inscription sont parmi les plus élevés dans le monde (Marlys, 2022).

La pandémie du Covid 19 a eu d’énormes répercussions sur le système d’éducation du monde entier. Alors que de nombreuses personnes allèrent vers l’espace en ligne pour accéder à l’éducation, le clivage numérique au Chili a eu pour résultat que seulement 27% des ménages dans les couches sociales plus basses de la population ont eu accès à l’éducation en ligne. Le manque d’appareils a servi comme frein évident à la scolarisation, et le manque d’Internet et d’accès aux repas scolaires a suscité une démotivation chez les étudiants (Human Right Watch, 2022).

En outre, après le retour à l’école en présentiel, il y a eu plusieurs cas de plaintes d’harcèlement sexuel et de comportements sexistes et violents, menant à des grèves d’étudiants et par conséquent à une série de fermetures d’écoles à travers la capitale du Chili. Selon le département gouvernemental de l’éducation, les plaintes d’harcèlement sexuel déposées par des écoliers ont augmenté de 56% en 2022 comparé à la même période en 2018 (McGowan 2022).

Le droit à la santé 

Pendant plus de 25 ans le NHS (National Health System) a été crucial dans la mise à disposition de services centralisés et économiques. Cependant, le NHS n’est pas adapté à l’évolution du gouvernement vers la privatisation, ce qui a mené à plusieurs répercussions affectant les segments plus pauvres de la population. Un fonds national de la santé (FONASA) fut créé en 1981, ce qui devint la source majeure de financement étatique.

Comme la Sécurité Sociale fut privatisée, les individus payaient FONASA directement, à un taux de 9 % de leurs salaires. La seule alternative était de se fier à l’assurance maladie privée proposée par les instituts de sécurité de santé (ISAPRES). Les ISAPRES furent lancés à la moitié de l’année 1981 pour financer les services de santé privés, en établissant des contrats indépendants avec des individus ou des organisations. Les ISAPRES pouvaient trier les clients prospectifs selon l’âge, la taille de famille ou le « risque » de santé, et avaient le droit de ne pas renouveler les polices annuelles d’assurance arrivant à expiration.

Cela eut pour conséquence que les plus pauvres ne pouvaient pas se permettre les ISAPRES et pouvaient seulement se fier au FONASA. Les hôpitaux publics se détériorèrent constamment, pendant que les ISAPRES plus riches s’alliaient avec de grands groupes financiers, construisaient des hôpitaux  ultramodernes propres à eux, et étaient seulement accessibles une petite partie aisée de la population. Cela mena à l’émergence d’un système double selon lequel les médecins et d’autres professionnels de santé optaient de plus en plus pour le système privé, fournissant des services réduits au minimum, ou rien du tout, aux hôpitaux publics. Cela mena à ce que la santé devienne une marchandise plutôt qu’un droit (Sepulveda, 1994).

Le droit à l’eau potable et à l’assainissement

Bien que le pays soit connu pour ses réserves d’eau importantes, le Chili a été frappé pendant cette décennie passée par une terrible sècheresse, les niveaux de précipitation ayant chuté de 20 à 40 %. D’après l’institut des ressources mondiales, le Chili fait partie de la liste des pays qui feront face à une fort stress hydrique d’ici 2040. A peu près 1.4 millions de chiliens (8 % de la population) n’ont pas accès à l’eau potable ou aux égouts, et les communautés rurales sont les plus frappées, car elles sont dressées contre de grandes entreprises qui cherchent l’accès à l’eau (Langrand n.d).

Les glaciers fournissent au Chili la plupart de son eau, mais ils risquent de disparaitre tant que les taux de précipitation diminuent et que l’exploitation minière vaste des gisements de cuivre sous de nombreuses zones glaciaires continue. On estime que, si le Chili ne prend pas les mesures requises pour préserver ses glaciers, d’ici la fin du siècle la moitié du volume total de glace aura fondu, privant ainsi le pays de sa source majeure d’eau douce (Roark, 2020).

Les catastrophes naturelles ont été un phénomène fréquent au Chili pendant ces deux dernières décennies, comme c’était le cas en 2017, quand les inondations qui déferlaient  à Santiago ont laissé des milliers de personnes sans accès à l ’eau portable saine. Beaucoup attribuent la vulnérabilité accrue du pays à l’expansion rapide du développement urbain et à la perte des espaces verts au sein du pays, ce qui a mené a ce que l’eau n’aient nulle part où aller pendant les tempêtes (Roark ;2020).

Les facteurs de risque → les défis propres au pays

Le trafic d’enfants

Les enfants et les femmes chiliens sont les victimes le plus fréquemment exploités par le trafic sexuel au sein du pays, comme le sont les femmes et les filles d’Asie et d’autres pays d’Amérique latine, particulièrement la Colombie. La vulnérabilité des migrants et  leur incapacité à s’extraire du trafic ont augmenté pendant la pandémie du COVID 19 : plus de 30% de ces personnes ont perdu leur emploi, avec presque aucune alternative vu les restrictions sur le mouvement entre régions. 

Les lois plus strictes sur l’immigration ont aussi contribué à la vulnérabilité accrue des populations migrantes, surtout les vénézuéliens. Les enfants qui se logent dans des centres de protection de l’enfance s’exposent à même plus d’un risque de maltraitance potentielle, y compris le trafic. De plus, les autorités chiliennes ont identifié un nombre significatif d’enfants impliqués dans des activités illicites, notamment le trafic de drogues et le vol, et quelques-uns de ces enfants sont peut-être devenir des victimes de trafic. Les trafiquants soumettent les chiliens au travail forcé au Pérou et les chiliennes au trafic sexuel en Argentine, ainsi que d’autres pays (US département d’état 2021).

Le travail des enfants

En 2020 le Chili a fait des avancées spécifiques qui cherchaient directement à éliminer les pires formes du travail des enfants. Le gouvernement publia la loi 21.271, qui amenda le code du travail pour qu’il exige que le gouvernement publie une nouvelle liste d’activités et de professions hasardeuses pour les enfants et les adolescents, et ratifia le Protocole relatif à la Convention sur le travail forcé de l’OIT (Organisation internationale du Travail) de 2014. Le gouvernement en plus établit la table ronde bi-régionale Tacna Arica pour coordonner les efforts des gouvernements du Chili et du Pérou et ainsi prévenir et éliminer le travail des enfants aux frontières (Bureau des affaires du travail international 2021).

Cependant, malgré ces tentatives, les enfants au Chili sont soumis aux pires formes du travail des enfants, ce qui inclut l’exploitation sexuelle commerciale, parfois comme résultat du trafic d’êtres humains. Les enfants font aussi l’objet d’implication dans la production et le trafic de drogues (Bureau des affaires du travail international 2021).

En outre, le décrochage scolaire est en corrélation directe avec le travail des enfants, et les enfants entre l’âge de 5 et 17 ans participent souvent à des activités de travail. Il y a aussi de majeures divergences présentes dans le travail des enfants entre les genres : 9,5% des garçons et 3.9% des filles font partie de la main d’œuvre.

Les secteurs de travail les plus fréquents comprennent les restaurants, les hôtels, les  magasins, les services sociaux, l’agriculture et le bâtiment. En outre, les conditions ont de profondes répercussions négatives, et approximativement 70,6% des enfants qui travaillent ont des postes considérés comme dangereux. Un manque de données publiques et d’information démontre directement la réalité du pays concernant sa réponse au travail des enfants (Marlys 2020).

La pauvreté des enfants

Entre 2017 et 2020, le taux d’enfants et d’adolescents vivant dans la pauvreté a augmenté de 13.9% à 15.6% : un total estimé de 703 045 enfants et adolescents vivaient avec des revenus sous le seuil de pauvreté.

Quant à l’extrême pauvreté, il y a  eu une augmentation de 2% : plus de 260, 000 enfants et adolescents vivaient dans ces conditions (Unicef 2021). En plus, les enfants autochtones et migrants sont deux groupes marginalisés qui sont particulièrement vulnérables à la pauvreté enfantine au Chili, car les membres de ces communautés n’ont pas le même accès a l’éducation et aux modes de vie sains que d’autres enfants, vu le statut économique plus bas de leurs familles, et les discriminations. Dans le pays, ils sont souvent vus comme inférieurs à cause de leur statut d’Autochtone. (Marlys, 2020).

Les enfants handicapés

Il n’y a pas de programme spécifique qui s’adresse aux enfants handicapés, ce qui crée en cela un problème au Chili. Le gouvernement chilien a commencé à collecter des données à travers une enquête nationale sur les infirmités et les handicaps, mettant l’accent sur leur fréquence dans le pays. L’Etat devrait financer des équipes pour fournir des supports pédagogiques pour les personnes handicapées.

Le système de protection spécialisé au Chili a rendu possible des services d’aide spécifiques spécialisées pour les enfants avec des infirmités graves, pendant que d’autres programmes étaient à disposition pour les enfants ayant des handicaps non-grave. Plus de 700 enfants handicapés participaient à de tels projets (OHCHR, 2022).

Les problèmes environnementaux

Le Chili est fortement exposé et vulnérable à de multiples risques, comme les tremblements de terre, l’activité volcanique et les tsunamis, combinés à des problèmes qui pourraienent s’aggraver avec le changement climatique comme les incendies, les inondations, les glissements de terrain et les sècheresses. Le pays connaît une hausse de feux de forêt.

En 2017, les feux de forêt ont impacté approximativement 1.000.000 demi hectares de végétation, atteignant un niveau record. La zone entre Santiago et Puerto Montt est de plus davantage exposée aux feux, avec une moyenne de 3000 à 5000 feux chaque saison de feux de forêt. (Portail de connaissances sur le changement climatique, n.d).

Ecrit par Aditi Partha

Traduit par Louisa Bricard

Relu par Alex Macpherson

Dernière actualisation le 19 décembre 2022

Bibliographie:

Bartlett, J. (2022, March 11). Gabriel Boric, 36, sworn in as president to herald new era for Chile. Retrieved from The Guardian at https://www.theguardian.com/world/2022/mar/11/gabriel-boric-chile-president-new-era , accessed on 18 December 2022.

BBC. (2020, October 26). Chile country profile. Retrieved from BBC at https://www.bbc.com/news/world-latin-america-19357497 , accessed on 18 December 2022.

Bureau of International Labor Affairs (2021). Findings on the worst forms of child labor-Chile. Retrieved from U.S Department of Labor at https://www.dol.gov/agencies/ilab/resources/reports/child-labor/chile , accessed on 18 December 2022.

Buschschlüter, V. (2022, September 5). Chile constitution: voters overwhelmingly reject radical change. Retrieved from BBC at https://www.bbc.com/news/world-latin-america-62792025 , accessed on 18 December 2022.

Carmagnani, M. A. (2022, December 13). Republic of Chile. Retrieved from Britannica at https://www.britannica.com/place/Chile , accessed on 18 December 2022.

Climate Change Knowledge Portal . (n.d.). Country Profile- Chile. Retrieved from Climate Change Knowledge Portal at https://climateknowledgeportal.worldbank.org/country/chile/vulnerability , accessed on 18 December 2022.

Fuentes, C. (2010). Protecting the Child in Chile: Civil Society and the State. In C. Fuentes, Citizen Action and National Policy Reform: Making Change Happen (pp. 109-111). https://www.gov.uk/research-for-development-outputs/protecting-the-child-in-chile-civil-society-and-the-state#links , accessed on 18 December 2022.

Human Rights Watch. (2022, April 25). Submission to the Committee on the Rights of the Child Review of Chile. Retrieved from Human Rights Watch at https://www.hrw.org/news/2022/04/25/submission-committee-rights-child-review-chile , accessed on 18 December 2022.

Langrand, M. (n.d.). Part 1: Chile’s battle to reclaim its water. Retrieved from Geneva Solutions at https://genevasolutions.news/explorations/the-water-we-share/chile-s-battle-to-reclaim-its-water , accessed on 18 December 2022.

Marlys, M. (2020, November 5). The fight against child poverty in Chile. Retrieved from Borgen Project at https://borgenproject.org/child-poverty-in-chile/ , accessed on 18 December 2022.

McGowan, C. (2022, March 27). Students force closure of Santiago schools over sexual harassment and violence. Retrieved from The Guardian at https://www.theguardian.com/global-development/2022/mar/27/chile-students-close-schools-protest-sexual-harassment-violence , accessed on 18 December 2022.

OHCHR. (2022, May 25). Experts of the Committee on the Rights of the Child commend Chile for its « My Lawyer » programme for children, ask about violent responses to child protests and the situation of children with disabilities. Retrieved from OHCHR at https://www.ohchr.org/en/news/2022/05/experts-committee-rights-child-commend-chile-its-my-lawyer-programme-children-ask , accessed on 18 December 2022.

Roark, J. (2020, March 17). 10 Facts about sanitation in Chile. Retrieved from Borgen Project at https://borgenproject.org/10-facts-about-sanitation-in-chile/ , accessed on 18 December 2022.

Sepúlveda, C. (n.d.). The Right to Child Health: The development of primary health services in Chile and Thailand. Florence: Unicef., pp.1-71, https://www.unicef-irc.org/publications/131-the-right-to-child-health-the-development-of-primary-health-services-in-chile-and.html, accessed on 18 December 2022.

Unicef. (2021). Country Office Annual Report 2021. Unicef, https://www.unicef.org/reports/country-regional-divisional-annual-reports-2021/Chile  accessed on 18 December 2022.

U.S Department of State. (2021). 2021 Trafficking in persons report: Chile. Retrieved from U.S. Department of State at https://www.state.gov/reports/2021-trafficking-in-persons-report/chile/ , accessed on 18 December 2022.


[1]  Cet article ne prétend en aucun cas être une représentation complète ou représentative des droits de l’enfant au Chili. En effet, l’un des nombreux défis au Chili est le manque d’informations mises à jour sur les enfants. Souvent, les informations sont peu fiables, pas représentatives et obsolètes, ou elles n’existent tout simplement pas.