Enfants de Djibouti

Concrétiser les droits de l’enfant au Djibouti

Djibouti a fait des efforts depuis les dernières recommandations du Comité des droits de l’enfant de 2008, notamment sur le point de vue législatif. C’est ce qui ressort d’ailleurs du rapport de ce pays envoyé au Comité des droits de l’homme en 2020 (Comité des droits de l’enfant, 2020). Cependant, il est confronté à de nombreux problèmes qui entravent encore la pleine jouissance des droits des enfants de Djibouti, notamment de faibles ressources (Comité des droits de l’enfant, 2008), de forts flux migratoires et de traites d’êtres humains ou encore la forte présence des traditions non compatibles avec les droits de l’enfant.

Concrétisation des Droits de l’Enfant: 6,68/10
Niveau rouge: Situation difficile

Population :  973 560
Pop. de 0 à 14 ans : 29 %

Espérance de vie : 67 ans
Mortalité des moins de 5 ans : 58 ‰

Djibouti en un coup d’œil

La République de Djibouti est un petit pays africain de 25 030km2, qui se situe dans la Corne de l’Afrique. La majeure partie de la population habite dans la capitale Djibouti (PopulationData.net, 2020). Ce pays est pauvre, avec un IDH faible (0,495 en 2018) (Atlasocio.com, 2020).

Djibouti est une ancienne colonie française. Avant de prendre ce nom lors de son indépendance le 27 juin 1977, ce pays était connu sous le nom de Somaliland français de 1896 à 1967 puis du territoire français des Afars et Issas de 1967 à 1977 (Schraeder, 2021). De ce passé colonial, Djibouti entretient des relations étroites avec la France qui l’aide économiquement et les États-Unis qui sont présents militairement (Université de Sherbrooke, s.d.). 

Ce pays bénéficie d’un Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (PNUAD) de 2018-2022, afin de maximiser et assurer la synergie entre les différents programmes (Nations Unies Djibouti et République de Djibouti, s.d.). Les résultats attendus de ce programme prennent en comptent les défis auxquels font face les enfants de ce pays, notamment l’accès à l’éducation pour tous les enfants et notamment les filles (Nations Unies Djibouti et République de Djibouti, s.d.).  

La République de Djibouti fait face à de forts flux de migrations (Comité des droits de l’Homme, 2013), avec la mise en place de camps de réfugiés. Il est donc important de prendre en compte la situation de ces enfants et de la fragilité de la protection de leur droit dans les camps de réfugiés, notamment dû à la forte pression migratoire (Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, 2011).

Statut des droits de l’enfant [1]

Au niveau international, Djibouti a fait beaucoup d’efforts, en suivant les recommandations du Comité́ des droits de l’enfant. Ainsi, Djibouti a ratifié plusieurs instruments fondamentaux en matière de droits de l’enfant (Comité des droits de l’enfant, 2020).

Ces ratifications se rajoutent à celle de la Convention des droits de l’enfant. Pour mieux appliquer cette dernière, l’État, grâce au soutien de partenaires au développement, a développé les départements publics en charge des principaux services sociaux des enfants (éducation, santé, protection sociale), avec plus de ressources aussi bien humaines que financières (Comité des droits de l’enfant, 2020). Afin de compléter cette convention, des protocoles facultatifs ont été mis en place. Leurs obligations peuvent être plus exigeantes que celles de la convention d’origine. Ainsi, les États doivent décider indépendamment s’ils doivent ou non être liés par eux (UNICEF, 2020).

Les protocoles facultatifs sont des traités à part entière et sont ouverts à la signature, à la ratification ou à l’adhésion (UNICEF, 2020). Ainsi, Djibouti doit appliquer, depuis le 27 avril 2011, le Protocole facultatif à la CDE concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés et le Protocole facultatif à la CDE concernant la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scènes des enfants.

Cependant, Djibouti n’a toujours pas ratifié le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant établissant une procédure de présentation de communications qui permet à tout enfant de déposer une communication individuelle devant le Comité des Droits de l’Enfant. À noter que Djibouti a aussi ratifié la Convention (n° 182) sur les pires formes de travail des enfants de 1999, depuis le 28 février 2005.

Du point de vue régional, Djibouti est partie prenante de la Charte africaine sur les droits et le bien-être de l’enfant en 2009, de la Convention relative aux droits des personnes handicapées et son protocole facultatif le 3 janvier 2010 et de la Convention de l’Union Africaine sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique ou Convention de Kampala le 3 janvier 2011.

Au niveau national, Djibouti s’est dotée de nombreuses lois, pour appliquer notamment les recommandations des différents organes des Nations Unies et se conformer à ses engagements internationaux. Il y e en autres, la réforme du Code de la famille en 2002 qui a fixé l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les femmes et les hommes. Des exceptions sont néanmoins prévues ( (Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, 2011). L’adoption du Code de Protection Juridique des Mineurs (CPJM) par la loi n°95/AN/15/7ème L du 18 mai 2015 est, selon le gouvernement djiboutien « une réforme d’envergure en matière d’administration de la justice pour mineurs et réaffirme la minorité́ pénale fixée à 13 ans » (Comité des droits de l’enfant, 2020).

Répondre aux besoins de l’enfant

Droit à l’éducation

L’éducation est obligatoire pour les enfants djiboutiens âgés de 6 à 16 ans, depuis 2000 et la loi sur le système d’enseignement. Cependant, malgré des progrès reconnus par le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, le droit à le droit à l’éducation fondamentale n’est pas garanti pour tous (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013). Djibouti souffre d’une fracture sociale entre les urbains et les ruraux, les citoyens et les migrants et les sédentaires et les nomades. Ainsi, l’accès à l’éducation est très limité pour les nomades, les migrants et les personnes vivant dans des zones rurales souvent isolées et reculées (Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, 2017).

Un projet pilote d’écoles mobiles a été évoquée par le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, ce qui pourrait être une réponse à l’application à deux vitesses de ce droit fondamental (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013). Au-delà de l’accès même à l’éducation, sa qualité et l’abandon scolaire sont préoccupants. Il y a un fort taux d’échec scolaire, notamment par un système scolaire et un programme éducatif non adapté aux réalités du pays et aux situations particulières, avec, par exemple, le cas du nomadisme et la présence de tribus tribales, qui ont leurs propres traditions à respecter (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013). 

Selon le gouvernement djiboutien, « le taux brut de scolarisation a augmenté de 11,2 % sur la période 2006-2015 passant de 57,8 % à 79 % », avec un taux plus faible de scolarisation des filles (Comité des droits de l’enfant, 2020). Selon l’UNICEF, « Sur 5 enfants, un dernier enfant est non scolarisé. Les enfants nomades, migrants et réfugiés, les enfants handicapés et les filles sont les plus concernés. » (UNICEF, 2018).

Droit à la santé

L’accès à la santé est problématique à Djibouti, et se voit notamment par le taux élevé de mortalité́ maternelle (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013). C’est symptomatique du problème plus large de l’accès à la santé de la population entière, avec une forte inégalité dans la jouissance du droit à la santé, notamment dû à des préoccupations budgétaires (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013). Cela touche notamment les zones rurales particulièrement marginalisées (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013). La mortalité infantile reste à un taux élevé. Selon l’UNICEF, « Sur 14 enfants, il reste un dernier enfant qui risque de perdre sa vie avant son cinquième anniversaire pour des raisons évitables » (UNICEF, 2018).

Droit à la protection

De manière générale, la violence et les abus sexuels à l’égard des enfants djiboutiens sont monnaie courante (Comité des droits de l’Homme, 2013), bafouant le droit à la protection. Les châtiments corporels à l’égard des enfants ne sont pas clairement interdits. Aucune loi n’interdit clairement ces pratiques des parents, ou d’autres figures d’autorité. Malgré des dispositions pour encadrer les châtiments corporels (i.e la torture est interdite, de même que la privation de nourriture (Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children, 2018)) mais rien n’interdit explicitement les fessées par exemple (Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children, 2018).

De plus, les châtiments corporels sont tolérés dans les cercles familiaux, du fait notamment de la tradition (Comité des droits de l’Homme, 2013). Par ailleurs, la situation dans les camps des réfugiés est problématique, avec de la violence physique et sexuelle envers les enfants (Comité des droits de l’Homme, 2013 ; Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, 2017). Il en est de même dans le système judiciaire djiboutien où il y a des « allégations de violence sexuelle contre des mineurs délinquants dans les prisons, qui n’ont pas donné lieu à des enquêtes ou à des poursuites » (Comité des droits de l’Homme, 2013). 

Les mineurs ne sont pas systématiquement séparés des adultes et l’emprisonnement est la peine la plus appliquée, et non des peines de substitutions (Comité des droits de l’Homme, 2013). Cependant, selon le Rapport valant troisième à cinquième rapports périodiques soumis par Djibouti en application de l’article 44 de la Convention, attendu en 2012 de 2020, le gouvernement a mentionné que son Code de Protection Juridique des Mineurs (CPJM) met en avant des peines alternatives (Comité des droits de l’enfant, 2020).

Droit à l’identité

Il y a un réel problème d’enregistrement des naissances à Djibouti. Près d’un quart des naissances ne sont pas enregistrées. Même si, depuis juillet 2013, des certificats de naissance sont délivrés aux enfants nés dans les camps de réfugiés (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013), les enfants réfugiés nés en dehors des camps ne sont pas systématiquement enregistrées. De plus, sous le régime du Code de nationalité́ djiboutien, des enfants nés de parents étrangers peuvent se retrouver apatrides (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013) et ainsi, sans protection. L’enregistrement des naissances garantit aux enfants l’accès aux services de base tels que la santé, la protection sociale et l’éducation, et protège les enfants du travail des enfants, de l’exploitation, de la traite et du mariage des enfants (UNICEF, 2020).

En 2012, selon l’enquête EDSF/PAPFAM, 92,6 % des naissances des enfants de moins cinq ans ont été enregistrées à l’état-civil. Cependant, seul 79,1% des naissances en milieu rurale ont été enregistrées (Comité des droits de l’enfant, 2020). Près de 7% des enfants djiboutiens de moins de cinq ans n’ont pas eu, toujours selon cette étude, d’actes de naissance (Comité des droits de l’enfant, 2020).

Facteurs de risques -> Défis spécifiques au pays

Accès aux ressources alimentaires et en eau

L’accès à l’eau et à la nourriture pose problème à Djibouti, notamment en contexte de réchauffement climatique et de forts flux migratoires. L’insécurité alimentaire et le difficile accès à l’eau sont des réalités dans ce pays, surtout pour les populations rurales. Elles sont amplifiées par la situation de pauvreté des familles. Le gouvernement en a conscience et a mis notamment en place une politique d’envergure de réduction de l’insécurité́ alimentaire et de la malnutrition mais aussi de développement rural et social durables depuis 2009 (Comité des droits de l’enfant, 2020).

Pour faire face aux manques de ressources financières, le pays est aidé par des partenaires au développement, comme pour la mise en place du Programme National de Sécurité Alimentaires de 2012 à 2017 (Comité des droits de l’enfant, 2020). Le projet récent transfrontalier d’adduction d’eau entre Djibouti et l’Éthiopie est un autre exemple (Comité des droits de l’enfant, 2020).

Selon le gouvernement djiboutien, l’insécurité alimentaire s’est réduite depuis 2013. En effet, selon ses chiffres, entre octobre 2016 et mai 2018, il y a eu une baisse de 26% du nombre des ménages en situation d’insécurité alimentaire.  L’insécurité́ alimentaire en milieu rural baissé de moitié́, en sachant que 60% des ménages dans cette situation habitent dans ces zones isolées (Comité des droits de l’enfant, 2020).

Travail des enfants et traite des enfants

Le travail des enfants à Djibouti, et surtout dans ses pires formes, est un réel fléau (Bureau of International Affairs, 2019). Des efforts sont faits par le gouvernement pour essayer de l’éradiquer, comme des moyens plus importants pour la police avec la création d’une brigade des mineurs et pour le Ministère du Travail. Cependant, comme le mentionne le Bureau des affaires internationales des États-Unis d’Amérique, beaucoup de mineurs exercent les pires formes de travail, notamment l’exploitation sexuelle commerciale ou dans les rues. Il s’agit beaucoup d’emplois informels, où, bien évidemment, les normes légales, comme l’âge minimum, ne s’appliquent pas (Bureau of International Affairs, 2019).

Les filles sont régulièrement exploitées par leur position d’employées de maison (Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, 2011). L’influence normative des inspecteurs du travail est inexistante. Les efforts du gouvernement ne sont pas suffisants, du fait d’un manque de ressources autant bien humains que financières (Bureau of International Affairs, 2019). Cela pose la question de l’application des lois.

De plus, de nombreux enfants, en plus de travailler dans la rue, y vivent, et ne peuvent recevoir de l’aide organisations de la société́ civile du fait de leur capacité restreinte face à l’ampleur de ces cas (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013).  Il est nécessaire que le pays prenne les devants afin d’assurer une réintégration dans le système scolaire de ces enfants, de même que de leur assurer l’assouvissement des besoins primaires, tels qu’un toit et de la nourriture (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013).

Djibouti a ratifié le Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants en 2005 et a adopté des lois d’application, notamment la loi n° 210/AN/07/5 L de 2007 relative à la lutte contre la traite des êtres humains  (Comité des droits de l’Homme, 2013)  et la loi n°133 de 2016 portant sur la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants. Cependant, la traite des personnes est une triste réalité dans pays. Djibouti est même considéré comme « une plaque tournante » (Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, 2017) qui touche principalement les femmes et les enfants, notamment étrangers, qui peuvent se retrouver ainsi exploités sexuellement.  

Mutilations génitales féminines

Djibouti est un pays où la pratique traditionnelle des mutilations génitales féminines est très présente, plus que le mariage de filles qui existe néanmoins (UNICEF, 2021), et ce malgré l’adoption de la loi n° 55/AN/09/6ème L relative à la violence contre les femmes, notamment les mutilations génitales féminines (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013). Cette pratique est même criminalisée depuis 1995 (Comité contre la torture, 2011).

La question se pose de nouveau de l’application effective des dispositions relatives à l’interdiction des mutilations génitales féminines, ce que soulève le Comité des droits économiques, sociaux et culturels dans ses observations finales de 2013 (Comité des droits économiques, sociaux et culturels, 2013) et même Djibouti, dans son rapport à destination du Comité contre la torture (Comité contre la torture, 2011).  Selon le PNUAD à Djibouti, en 2018, 41 000 personnes ont été formées sur les mutilations génitales féminines (PNUAD, 2019).

Écrit par Juliette BAIL

Dernière mise à jour le 1 mars 2021

Références :

Comité des droits de l’enfant. (2020, Janvier 27). Rapport valant troisième à cinquième rapports périodiques soumis par Djibouti en application de l’article 44 de la Convention, attendu en 2012 . Récupéré sur OHCHR.

Atlasocio.com. (2020, Septembre 01). Classement des États du monde par Indice de Développement Humain (IDH). Récupéré sur Atlasocio.com.

Bureau of International Affairs. (2019). Child Labor and Forced Labor Reports – Djibouti. Récupéré sur U.S Department of Labor.

Comité contre la torture. (2011, Décembre 22). Examen des rapports présentés par les États parties en application de l’article 19 de la Convention. Récupéré sur OHCHR.

Comité des droits de l’enfant. (2008, octobre 7). Examen des rapports présentés par les États parties en application de l’article 44 de la Convention – Observations finales: Djibouti. Récupéré sur OHCHR.

Comité des droits de l’enfant. (2020). Rapport valant troisième à cinquième rapports périodiques soumis par Djibouti en application de l’article 44 de la Convention, attendu en 2012.

Comité des droits de l’Homme. (2013, novembre 19). Observations finales concernant le rapport initial de Djibouti. Récupéré sur OHCHR.

Comité des droits économiques, sociaux et culturels. (2013, Décembre 30). Observations finales concernant le rapport initial et le deuxième rapport périodique de Djibouti. Récupéré sur OHCHR.

Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes. (2011, août 2). Observations finales du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes. Récupéré sur OHCHR.

Comité pour l’élimination de la discrimination raciale. (2017, Septembre 15). Observations finales concernant le rapport de Djibouti valant rapport initial et deuxième rapport périodique. Récupéré sur OHCHR.

Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children. (2018, Juin). Châtiments corporels des enfants à Djibouti. Récupéré sur Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children.

Nations Unies Djibouti et République de Djibouti. (s.d.). PNUAD 2018-2022 : Ensemble pour un meilleur avenir. Récupéré sur UNICEF.

PNUAD. (2019). Rapport annuel 2018. Récupéré sur Nations Unies à Djibouti.

PopulationData.net. (2020, Mars 16). Djibouti. Récupéré sur PopulationData.net.

UNICEF. (2018, Janvier). Partenariats pour les enfants – Programmes de Pays – UNICEF – Gouvernement de Djibouti – 2018-2022. Récupéré sur UNICEF.

UNICEF. (2021). Understanding the Relationship between Child Marriage and Female Genital Mutilation: A statistical overview of their co-occurrence and risk factors. Récupéré sur Reliefweb.


[1] Cet article ne prétend nullement donner un compte rendu complet ou représentatif des droits de l’enfant de Djibouti ; en effet, l’un des nombreux défis est le peu d’informations actualisées sur les enfants. Cet article se base majoritairement sur des sources issues des Nations Unies qui mériteraient d’être corroborées avec des ressources venant d’autres organismes.