Enfants du Mexique

Concrétiser les droits de l’enfant au Mexique

L’économie du Mexique est une des 15 plus importantes économies au monde, et la deuxième plus grande d’Amérique latine (Banque mondiale, 2022). Avec presque 129 millions d’habitants, c’est l’un des pays latino-américains les plus peuplés. Il se distingue par une riche histoire culturelle, une grande diversité, et une abondance de ressources naturelles. En ce qui concerne les enfants, les jeunes âgés de moins de quinze ans représentent 26 % de la population totale (Banque mondiale, 2020). Néanmoins, ni l’attention portée aux droits des enfants ni les politiques qui les ont pour cible ne reflètent la composition de la population. Les enfants ont aussi à faire face à la violence, à la malnutrition et à un manque d’accès à l’éducation et aux services de santé

Indice des Droits de l’Enfant: 7,81/10
Niveau orange : Problèmes sensibles

Population: 129 millions
Pop. de 0 à 14 ans: 26%

Espérance de vie : 75 ans
Mortalité des moins de 5 ans : 14‰

Le Mexique — un aperçu

Le Mexique se situe dans la partie méridionale de l’Amérique du Nord, et partage ses frontières avec les États-Unis, le Guatemala et le Bélize. Sa population se compose de nombreux groupes ethniques, dont les autochtones d’Amérique (les Amérindiens), qui constituent moins d’un dixième du total, les mestizos (62 %) et d’autres groupes (31 %) (Britannica, 2012). Cette grande variété de groupes ethniques présente une mosaïque de traditions complexes, et ils entretiennent des liens forts avec la terre et entre eux. 

En forte croissance depuis les années 1970, l’économie mexicaine est l’une des plus remarquables d’Amérique latine. La croissance de l’économie de marché du pays est fortement liée aux Etats-Unis, qui représentent des marchés et des sources de capital importants, bien que le PIB par habitant du Mexique demeure bien en deçà de celui des Etats-Unis (site web de Britannica). L’économie mexicaine repose en grande partie sur le secteur des services, qui constitue environ deux tiers de son PIB, tandis que le secteur de l’industrie en représente environ un cinquième.

Par contre, le secteur agricole ne représente qu’une petite part du PIB, bien que ce secteur emploie presque un cinquième des ouvriers mexicains. Les envois d’argent des ouvriers mexicains qui travaillent à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, fournissent des milliards de dollars à l’économie chaque année et restent un élément majeur de l’économie du pays (Britannica, 2022). 

Aujourd’hui, les principaux défis et menaces qu’affrontent les enfants sont liés à l’extrême pauvreté, qui touche 44 % de la population totale (Banque mondiale, 2020). Cette pauvreté est la principale cause de la malnutrition, du décrochage scolaire, du contact avec la violence et des problèmes d’assainissement, d’accès à l’eau et d’accès aux services de santé. En fait, le taux d’enfants impliqués dans des zones de conflit de haute intensité au Mexique est le deuxième plus élevé au monde (Rapport Stop the war on children, 2020), car le pays est fortement touché par le trafic de stupéfiants, auquel s’ajoutent des enjeux politiques, économiques et sociaux.

Bien que le Mexique soit une démocratie électorale depuis l’an 2000, les lois sont fort loin d’être respectées dans le pays, entravant ainsi les libertés individuelles des citoyens et les empêchant de jouir pleinement de leurs droits politiques (page du Mexique dans l’index Freedom House, 2022). Les violences des gangs de criminels organisés, la corruption parmi les officiels du gouvernement, les violations des droits de l’homme (de la part d’acteurs étatiques et non étatiques), et l’impunité endémique se trouvent parmi les défis les plus importants pour le gouvernement mexicain.

Ces éléments considérés, tous les enfants au Mexique ne peuvent pas jouir de chaque droit inscrit dans la Convention internationale des droits de l’enfant. Il est donc important de saisir la situation actuelle en ce qui concerne les domaines principaux de la protection et des droits des enfants, pour améliorer leurs conditions de vie et leur bien-être.

Statut des droits de l’enfant [1]

Environ un quart (26%) de la population mexicaine se compose d’enfants, soit à peu près 33 310 119 citoyens (Banque mondiale, 2020). Comme il a déjà été mentionné, 44 % de la population vit dans la misère, dont la plupart, 81 %,  en zones urbaines (contre 19 % en zones rurales) (Banque mondiale, 2020). Quant à la population des enfants, 62 % vivent en zones urbaines et 38 % en zones rurales (INEGI, Encuesta Intercensal, 2015). 

La pauvreté est la cause principale du manque d’accès aux services de santé, à l’éducation, à une alimentation et un logement acceptables et est également responsable de pratiques nuisibles telles que le travail des enfants, le mariage précoce des enfants, les grossesses précoces et les violences

La SITAN, une enquête menée en 2018, a révélé que les conditions des enfants pendant cette dernière décennie se sont généralement améliorées, mais certains buts sont toujours loin d’être atteints. L’éducation, le droit à une alimentation adéquate et à une eau propre, et les droits à la santé représentent quelques-uns des besoins les plus urgents pour les enfants du Mexique.

Outre la Convention internationale des droits de l’enfant (adopté par le Mexique en 1990), l’agenda 2030 et les ODD proposent des indicateurs et des objectifs supplémentaires pour identifier les défis et les résultats dans le domaine des droits et de la protection de l’enfant. Par exemple, l’ODD1 se concentre sur l’éradication de la pauvreté, l’ODD2 vise le droit à une alimentation adéquate et l’ODD3 concerne le droit à la santé et au bien-être, alors que l’ODD4 est lié au droit à l’éducation. L’ODD5 (l’égalité des sexes) est crucial dans le contexte mexicain, ainsi que le droit à l’eau propre et à l’assainissement (ODD6) et le but commun de paix, de justice et le besoin d’avoir des institutions fortes (ODD16).

Répondre aux besoins des enfants

Droit à l’éducation

Le système éducatif mexicain commence avec la maternelle, puis l’école primaire et le collège. La maternelle, qui est facultative et financée à titre individuel, est disponible aux enfants dès l’âge de trois ans. L’école primaire est obligatoire pour les enfants âgés de six à douze ans, et est suivie du collège, aussi obligatoire, pour les adolescents de douze à quinze ans. Les études obligatoires se terminent par le lycée, ensuite il est possible de s’inscrire à l’université (The Mexican education system: An overview, 2017).

Les inégalités sociales et l’écart entre les sexes sont deux problèmes saillants dans les salles de classe mexicaines. Ces écarts, qui ne cessent de se creuser, ont un impact direct sur la participation des enfants. Ainsi, ils sont un écueil à la capacité des enfants à développer de nouvelles compétences, à nouer des relations sociales plus fortes, et à travailler pour réaliser leurs rêves et leurs passions.

Le faible taux de participation scolaire a été en partie résolu grâce à une intervention gouvernementale en 2012, dont l’intention était de rendre obligatoire l’éducation secondaire supérieure pour tous les enfants avant l’année 2020. Cependant, une insuffisance de fonds, et quelques obstacles administratifs, sans compter la pandémie du Covid-19, ont jusqu’ici empêché la réalisation de ce but pour tous, surtout dans les zones rurales marginalisées. 

En fait, le Mexique est parmi les quelques pays où les écoles sont restées complètement fermées pendant plus de 250 jours. Selon une enquête menée par l’Institut national de statistiques et de géographie fin 2020, plus de 1,5 million d’étudiants âgés de 3 à 18 ans n’étaient pas rentrés à l’école pour l’année 2020/2021 (Rapport du pays par l’UNICEF, 2021). 

Bien qu’entre 2021 et 2022, les dépenses sociales ont massivement augmenté (de 11,5 % en 2019 à 10,2 % en 2022), les allocations budgétaires au secteur de l’éducation n’ont connu qu’une augmentation minime :  1,9 % en termes réels entre 2021 et 2022. Ce budget ne reflète pas les défis présentés par la pandémie, les leçons qu’on en a tirées, ou les investissements promis dans ce secteur. 

Malgré la croissance significative des dépenses sociales au Mexique, les dépenses sociales pour les enfants et les adolescents en proportion de celles-ci sont passées de 11,5 % en 2019 à 10,2 % en 2022. Les allocations budgétaires pour le secteur de l’éducation n’ont augmenté que de 1,9 % en termes réels de 2021 à 2022, et n’ont pas reflété les défis et les leçons apprises pendant la pandémie ni les investissements promis dans ce secteur.

Droit à la santé

La pauvreté endémique est la principale cause du manque d’accès à une alimentation adéquate, à l’éducation, aux services de santé et au logement. En fait, 10 % des enfants souffrent d’un retard de croissance dû à la malnutrition (site web de Save the Children), 14 enfants sur 1000 meurent avant l’âge de 5 ans (deux fois plus qu’aux Etats-Unis), et environ 8 % des enfants sont déscolarisés (rapport La situation des enfants dans le monde, 2020).

La violence envers les enfants et la traite des enfants sont deux autres menaces majeures auxquelles sont confrontés les droits de l’enfant : 16 % des filles âgées de 15 à 19 ans sont mariées, et une fille sur 17 dans cette tranche d’âge a un enfant (Los derechos de la infancia y de la adolescencia en México, 2018). En ce qui concerne le travail des enfants, celui-ci touche 6 % des enfants, et plus de 50 % des enfants âgés de 1 à 14 ans ont subi des punitions physiques et/ou des agressions psychologiques de la part de leur parent ou de leur tuteur.

En plus, selon l’UNICEF, 2,5 millions d’enfants travaillent, dont 90 % de façon illégale, parce qu’ils n’ont pas l’âge légal pour travailler, ou prennent part à des activités dangereuses. Un quart travaille pour fournir un soutien économique à leur famille, et 351 113 enfants sont obligés de faire des tâches ménagères au lieu d’aller à l’école (Children and the hotel industry in Mexico, 2017). 

Les effets directs du Covid-19 sur les enfants se sont avérés des défis et des menaces supplémentaires. Le taux de mortalité due au Covid-19 parmi les enfants est de 0,4 %. Mais les impacts de la pandémie — diminution des revenus des ménages, insécurité alimentaire et hausse des problèmes de santé mentale, etc. — ont rendu les enfants encore plus vulnérables. En fait, le taux de pauvreté parmi les enfants est passé de 50 % en 2018 à presque 53 % en 2020, et l’extrême pauvreté a augmenté de 1,9 % pendant la même période. Les violences, surtout envers les femmes et les enfants, restent à un taux élevé (Rapport du pays par l’UNICEF, 2021).

Droit à l’identité

Le droit à l’identité est essentiel pour chaque être humain : il garantit leur statut légal, reconnaît les liens familiaux et socioculturels qui caractérisent l’individu, et promeut la jouissance de ses droits. De surcroît, l’acte de naissance est crucial pour encourager et mettre en place le droit à la réunification familiale pendant les processus d’émigration. Les documents d’identité et les registres officiels pourraient aider les autorités publiques à trouver les membres dispersés d’une famille, et leur permettre de se retrouver.

Au Mexique, les enfants « invisibles », c’est-à-dire ceux dont les naissances ne sont pas enregistrées, et qui ne sont donc pas reconnus par la loi mexicaine, restent nombreux, surtout parmi les peuples autochtones. Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement mexicain a pendant cette dernière décennie pris plusieurs mesures pour promouvoir l’enregistrement des naissances et faciliter l’accès aux services publics d’enregistrement d’identité (Los derechos de la infancia y la adolescencia en Mexico, 2018). 

Quant aux flux migratoires, le nombre d’individus qui ont traversé la frontière avec les Etats-Unis dans les deux sens a augmenté en 2021. En février de cette même année, l’administration des Etats-Unis a commencé à supprimer les « Protocoles de protection des migrants » (PPM). On s’attendait donc à ce que 23 000 demandes soient traitées et que 13 000 personnes puissent enfin traverser la frontière et que leurs demandes soient traitées avant août 2021. Au même moment, a été mis en place le « Titre 42 », qui s’est servi du Covid-19 pour justifier la déportation immédiate des Etats-Unis de plus d’un million d’adultes et de 37 enfants. 

Facteurs de risque -> défis spécifiques au pays

Pauvreté

La pauvreté est donc à la base de beaucoup d’autres menaces aux droits et à la protection des enfants. Elle est liée directement à la malnutrition et au manque d’accès aux établissements de santé, mais elle est également la raison pour laquelle le travail des enfants et la traite d’enfants demeurent des problèmes importants dans ce pays. Au Mexique, 44 % de la population est en situation de pauvreté, dont la plupart en zones urbaines (81 %, contre 19 % en zones rurales) (Banque mondiale, 2020). Parmi ces 44 %, 62 % des enfants habitent des zones urbaines, tandis que 38 % habitent des zones rurales (INEGI, EncuestaIntercensal, 2015).

Les enfants des minorités

Les communautés autochtones sont celles qui souffrent le plus de la pauvreté multidimensionnelle, à cause de leurs conditions de vie fragiles, de la discrimination dont ils sont victimes, et de leur profonde séparation du reste de la population. Les droits les plus fondamentaux des enfants autochtones (le droit à l’éducation, à la santé, à l’alimentation, etc.) sont souvent bafoués, ce qui nuit fortement à leur développement physique et psychologique. Le taux de mortalité infantile, par exemple, est soixante fois plus élevé dans les communautés autochtones que dans les communautés non autochtones.

Les violences envers les enfants

Les enfants mexicains, qui vivent souvent en situation de pauvreté, sont vulnérables aux violences à domicile tout comme à l’école. Selon l’UNICEF, plus de 50 % des enfants âgés de 1 à 14 ans ont subi des punitions physiques et/ou des agressions psychologiques de la part de leurs parents ou de leurs tuteurs (Los derechos de la infancia y de la adolescencia en México, 2018). 

Ces violences envers les enfants peuvent prendre diverses formes : la maltraitance et le manque de soins au sein de la famille, l’inceste, la violence sexuelle, l’infanticide, le harcèlement et autres formes de violence à l’école, le châtiment corporel, les agressions psychologiques, la traite d’enfants, la vente des enfants, l’exploitation sexuelle ou commerciale des enfants, le travail des enfants, plusieurs formes de cyberharcèlement et de violences en ligne, le recrutement des enfants-soldats, le recrutement et l’exploitation des enfants par des groupes de terroristes et d’extrémistes violents, et beaucoup d’autres choses encore (l’UNODC, 2019). Les enfants des rues peuvent aussi subir des violences aux mains de leurs employeurs, ou des trafiquants qui les exploitent. 

Le mariage précoce

Les mariages précoces des enfants sont très courants au Mexique. On estime que plus de 16 % des filles âgées de 15 à 19 ans sont mariées, et une fille sur 17 dans cette tranche d’âge a un enfant (Los derechos de la infancia y de la adolescencia en México, 2018). Bien que l’âge légal du mariage soit fixé à 18 ans, comme dans beaucoup d’autres pays, les jeunes adultes peuvent se marier avant cet âge avec l’autorisation parentale. Il n’est pas rare que des parents organisent un mariage sans le consentement du jeune couple — les traditions culturelles et les considérations économiques jouant un rôle important dans ces décisions.

Les conséquences des mariages précoces des enfants sont graves pour la santé, le bien-être, le développement psychosocial et l’avenir des jeunes mariées, car celles-ci n’ont pas leur mot à dire dans l’affaire, et de fait ne peuvent nullement travailler pour atteindre les rêves qu’elles pourraient bercer. Cette forme de violence envers les enfants est l’une des plus difficiles à aborder, car elle est en partie fondée sur des bases culturelles, qui sont difficiles à identifier et à modifier.

Écrit par Arianna Braga

Relu en interne par Aditi Partha

Traduit par Alex Macpherson

Relu par Jean-Christophe Brunet

Dernière mise à jour le 12 juin 2022

Travaux cités :

Children and the hotel industry in Mexico (2017). Retrieved from Ecpat at: https://ecpat.org/wp-content/uploads/2021/08/UNICEF_Report.Children_and_the_hotel_industry_in_Mexico.pdf, accessed on 11 June 2022. 

Country office annual report 2021 – Mexico (2021). Retrieved from UNICEF at : https://www.UNICEF.org/reports/country-regional-divisional-annual-reports-2021/Mexico, accessed on 11 June 2022. 

Education in Mexico (2019). Retrieved from Wenr at https://wenr.wes.org/2019/05/education-in-mexico-2, accessed on 11 June 2022.

Global childhood report (2020). Retrieved from Save the Children at https://www.savethechildren.org/content/dam/usa/reports/advocacy/global-childhood-report-2020.pdf, accessed on 12 July 2022. 

Los derechos de la infancia y la adolescencia en Mexico (2018). Retrieved from UNICEF at https://www.UNICEF.org/mexico/media/1791/file/SITAN-UNICEF.pdf, accessed on 11 June 2022. 

Mexico – Ethnic groups (2022). Retrieved from Britannica at https://www.britannica.com/place/Mexico/Ethnic-groups, accessed on 11 June 2022. 

Mexico country page of Freedom House Index (2022). Retrieved from  Freedom House at: https://freedomhouse.org/country/mexico/freedom-world/2022, accessed on 11 June 2022. 

Mexico country page of Save the Children. Retrieved from Save the Children at https://www.savethechildren.org/us/where-we-work/mexico, accessed on 11 June 2022. 

Los derechos de la infancia y de la adolescencia en México (2018). Retrieved from UNICEF at https://www.unicef.org/mexico/informes/la-situaci%C3%B3n-de-los-derechos-de-la-ni%C3%B1ez-y-la-adolescencia-en-m%C3%A9xico, accessed on 12 July 2022. 

Mexico Overview (2022). Retrieved from the World Bank at https://www.worldbank.org/en/country/mexico/overview#1, accessed on 11 June 2022. 

Stop the War on Children 2020 report (2020). Retrieved from Save the Children at https://www.savethechildren.org/content/dam/usa/reports/emergency-response/gender-matters-swoc-report.pdf., accessed on 12 July 2022. 

The Mexican education system: An overview (2017). Retrieved from Wise at https://wise.com/gb/blog/mexican-education-overview, accessed on 11 June 2022. 

UNODC – Topic one – The many forms of violence against children (2019). Retrieved from United Nations Office on Drugs and Crime at https://www.unodc.org/e4j/zh/crime-prevention-criminal-justice/module-12/key-issues/1–the-many-forms-of-violence-against-children.html#:~:text=Examples percent20include percent3A percent20abuse percent20and percent20neglect,exploitation percent20of percent20children percent3B percent20child percent20labour percent3B, accessed on 11 June 2022.


[1] Cet article ne se veut pas un compte rendu exhaustif ou représentatif des droits de l’enfant au Mexique ; en effet, l’un des nombreux défis à relever est la rareté des informations actuelles sur les enfants mexicains. Ces informations sont rarement fiables, représentatives ou actualisées de façon régulière. Dans quelques cas, elles n’existent même pas.