Enfants du Niger

Concrétiser les droits de l’enfant du Niger

Le Niger (aussi appelé République du Niger) est un pays vaste et aride où les conditions de vie, notamment celles des enfants, sont très difficiles. Pour ces enfants, la pauvreté, combinée à un manque de soins de santé, d’éducation et d’installations sanitaires adéquates pose de grands défis et augmente le risque de trafic d’enfants, de maltraitance et de prostitution. Ainsi, le Comité des droits de l’enfant (CRC) s’est déclaré extrêmement concerné et a appelé le pays à prendre les mesures nécessaires pour permettre aux enfants du Niger de jouir pleinement de leurs droits.

Indice des Droits de l’Enfant4,61 /10

Niveau noir : Situation très grave

Population : 23,3 millions

Pop. de 0 à 14 ans : 49,8 %

Espérance de vie : 62 ans

Mortalité des moins de 5 ans : 80,4 ‰

Le Niger en un clin d’œil

Le Niger, également connu sous le nom de la République du Niger, est un pays enclavé en Afrique de l’Ouest. Trait d’union entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, le Niger est un pays vaste et aride  Plus de 80 pour cent du pays est recouvert par le désert du Sahara, et les terres non désertiques sont, elles, menacées par la sécheresse et la désertification.

Sa population est d’environ 23 millions d’habitants (Banque mondiale, 2019). Les jeunes de moins de 18 ans constituent la plus grande part de la population du pays, soit 58,2 % (UNICEF, s.d.). Le Niger abrite également une grande variété de groupes ethniques, dont le principal est celui des Haoussas ; suivi des Zarma-Songhais, des Touaregs, des Foulanis et des Kanouris.

Les migrations au sein des villes sont fréquentes et saisonnières. Toutefois, ces dernières années, les nomades ont eu tendance à adopter un mode de vie sédentaire et à se concentrer davantage sur le travail agricole. L’économie du pays dépend également en grande partie de l’agriculture de subsistance, où les agriculteurs cultivent des quantités suffisamment grandes pour satisfaire uniquement les besoins locaux et leurs propres besoins. Quant aux ressources, le Niger possède l’une des plus importantes réserves d’uranium au monde ; son exploitation contribue fortement à l’économie du pays.

Le coup d’État militaire de 2010 a permis au pays de devenir un État démocratique et multipartite. Malgré cela, le Niger a toujours été classé très bas selon l’Indice de Développement Humain (IDH) des Nations Unies : 188e (2015), 189e (2018, 2019) sur 189 pays (PNUD, 2019).Le pays se développe lentement, et est confronté à de sérieux défis à cause de sa position géologique et de son secteur agricole inefficace.

Ces facteurs, combinés avec un taux de natalité élevé à jeune âge, un manque d’éducation, d’infrastructures , et de soins de santé adéquats, pèsent lourds sur le pays et sa population, et ont gravement affecté les enfants du Niger. Par conséquent de part le pays, certains enfants ne peuvent jouir de tous les droits proclamés par la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

Situation des droits des enfants[1]

La population du Niger est principalement composée d’enfants dont l’âge médian n’est que de 14,8 ans, ce qui est nettement inférieur à celui du reste du monde (CIA World Factbook, 2020). Avec près de la moitié des Nigériens vivant dans la pauvreté, les enfants sont en danger et ont peu d’opportunités de sortir de cette situation. 80 % de la population vit en zone rurale, ce qui rend l’accès à certaines installations comme l’eau potable et les soins de santé et l’éducation encore plus difficile (UNICEF, s.d.). A cause de la pauvreté endémique, de nombreux parents empêchent leurs enfants de fréquenter l’école pour que ces derniers travaillent à temps plein et contribuent financièrement à la famille, ou  les marient à un âge très jeune – deux options qui mettent ces enfants en danger.

Au cours des dernières années, le Niger a fait des efforts pour rendre la vie des enfants plus confortable. Ainsi, l’education est devenue gratuite et obligatoire jusqu’à 16 ans, de meilleures salles de classes ont été construites, les enfants en dessous de 5 ans ont désormais droit aux soins gratuits, l’initiative Spotlight a été mise en place pour lutter contre la violence faite aux femmes, et un plan stratégique a aussi été instauré pour mettre fin aux mariages d’enfants d’ici 2018. Néanmoins, la situation des enfants demeure inchangée et ces efforts n’ont pas permis d’améliorer de façon significative leur vie.

Cependant, bien que ces mesures aient contribué à adresser ces problèmes, elles ne constituaient en rien des solutions. De plus, la protection des enfants en cas de conflits armés et de situations d’urgence demeure un défi important, compte tenu des actes de terrorisme et de violence des gangs qui persistent toujours au Niger. Par ailleurs, il existe des lacunes et des insuffisances dans les cadres politiques, la mise en œuvre des programmes et dans les mentlités, qui doivent tous être améliorés afin de répondre adéquatement aux besoins des enfants du pays, et de leur donner la possibilité de bénéficier de tous leurs droits.

Une protection sociale adaptée aux enfants

La protection sociale est essentielle pour prévenir et réduire la pauvreté des enfants et des familles, pour s’attaquer aux inégalités, et enfin pour concrétiser les droits des enfants. De plus, les programmes de protection sociale doivent répondre aux vulnérabilités des enfants, en optimisant les effets positifs et en minimisant les conséquences négatives potentielles sur ceux-ci. Ainsi, compte tenu de sa contribution positive à la réduction de la pauvreté, de la vulnérabilité et du risque, la protection sociale a gagné en intérêt ces dernières années.

Une protection sociale adaptée aux enfants et correctement mise en place est capable de lutter contre la pauvreté chronique, l’exclusion sociale et les chocs externes qui peuvent irréversiblement affecter les enfants. En effet, des programmes de protection sociale existent au Niger, mais peu mettent l’accent sur les droits des enfants et la vaste gamme de vulnérabilités auxquelles ils sont confrontés, surtout dans la situation politiquement fragile du pays. Dès la naissance, la plupart des enfants du Niger sont désavantagés en termes de protection : les mesures de protection que l’enregistrement des naissances fournit, y compris l’aide gouvernementale et la reconnaissance, ne sont offerts qu’à 6 enfants sur 10 (UNICEF, s.d.).

L’un de ces programmes, qui vient également en aide aux enfants, est un programme d’alimentation. Ceci est l’un des plus importants programmes d’alimentation en Afrique ; il administre environ 800 centres d’alimentation, et sert 400 000 enfants chaque année (Devereux et Cipryk, 2009).

De plus, le Niger bénéficie de traités régionaux de lutte contre la maltraite des enfants comme l’« Accord de coopération multilatérale pour lutter contre le trafic d’enfants en Afrique de l’Ouest ». Ceux-ci ne sont cependant pas totalement efficaces pour éliminer la traite des enfants, l’un des problèmes les plus enracinés auxquels les enfants sont confrontés au Niger.

Bien que des formes et des règlements de protection sociale au Niger soient partiellement adaptés aux enfants, ils restent encore insuffisants pour répondre à leurs besoins. Il va de soi que la mise en place de  tels programmes, bénéficient grandement les enfants. Il est donc important que les lois et les règlements tiennent compte du point de vue des enfants et de leurs soignants afin que les droits des enfants soient adéquatement respectés.

Répondre aux besoins des enfants

Droit à la santé

La malnutrition demeure un problème grave dans les régions rurales du Niger et dans ses zones urbaines. Même avec des programmes alimentaires en vigueur, la plupart des familles n’ont tout simplement pas les moyens de s’alimenter proprement. Le manque de nourriture entraîne des carences alimentaires et des problèmes de croissance.

Les enfants nigériens souffrent réellement de carences en micronutriments et de troubles dus à un manque d’iode. Ces carences nutritionnelles aggravent fortement le taux de mortalité infantile, lequel est déjà extrêmement élevé (46,7 pour 1000 naissances vivantes), notamment en raison de la forte prévalence du VIH/sida (UNICEF, s.d.).

Dès la naissance, la plupart des enfants sont désavantagés car à peine moins de la moitié vivent à proximité d’un établissement de santé accessible. Non seulement les bébés risquent ne pas recevoir les soins immédiats dont ils ont besoin, mais c’est aussi un problème grave pour la santé des mères, qui se traduit par des taux de mortalité maternelle élevés.

Les maladies d’origine hydrique demeurent également un problème fondamental. En effet, en raison de la rareté de l’eau potable et d’un système de purification de l’eau inadéquat, un grand nombre d’enfants nigériens souffrent régulièrement de diarrhée. De plus, la plupart du temps, il est difficile d’obtenir un traitement médical appropriécar le gouvernement n’a pas encore fourni les ressources financières nécessaires pour recruter du personnel, acheter du matériel, améliorer les services, etc. (FICR, 2005).

 Il existe aussi de grandes disparités en ce qui concerne les vaccinations au Niger : les enfants des régions rurales sont moins souvent vaccinés que ceux des zones urbaines. Par ailleurs, en raison d’un manque d’information sur l’utilité des vaccins, un grand pourcentage d’enfants n’en bénéficient pas, ce qui demeure évidemment très problématique.

Droit à l’identité

L’enregistrement des naissances est obligatoire au Niger. Cependant, en dépit des campagnes de sensibilisation du public, la population des régions rurales n’est pas au courant que le défaut d’enregistrer les naissances auprès des autorités compétentes est passible d’une amende. De plus, ces communautés ignorent l’importance d’avoir une preuve officielle d’identification.


En effet, les enfants qui n’ont pas les papiers officiels appropriés ne sont pas reconnus comme membres de la société et ne peuvent pas exercer leurs droits. Par conséquent, aux yeux de la société, ceux-ci « n’existent pas ». De surcroit, les enfants non enregistrés ne sont probablement pas protégés contre la violence, qu’il s’agisse de travail forcé, de trafic de drogue, de mariage d’enfants, de prostitution ou d’autres formes d’exploitation sexuelle, etc. (Wodon et Yedan, 2019).

Bien qu’il y ait des acteurs de terrain en place travaillant pour la construction d’un pont entre les autorités et les familles, afin que les enfants soient bien enregistrés à leur naissance, certains n’y sont toujours pas (UNICEF, 2019).  Le gouvernement du Niger doit impérativement continuer à travailler activement pour financer des campagnes de sensibilisation à ce sujet.

Droit à l’éducation

L’éducation est gratuite et obligatoire pendant 8 ans au Niger, ce qui en fait une priorité nationale ; néanmoins, celle-ci laisse encore beaucoup à désirer. Près de 25 pour cent seulement des enfants fréquentent l’école primaire et encore moins l’école secondaire ; et les filles, pour des raisons culturelles, souvent fréquentent l’école encore moins que les garçons.

L’éducation n’est pas de bonne qualité, car le système manque à la fois de contexte et d’objectifs. De plus, l’infrastructure est pauvre : le plus souvent, les installations sanitaires, la ventilation, la lumière, etc. manquent. D’autre part, la langue est un obstacle important dans l’éducation standardisée : alors que le système d’éducation est en français, de nombreux enfants utilisent principalement des langues régionales, ce qui rend difficile l’accès à une éducation utile (CIA, 2000).

Enfin, la population ne reconnait pas l’importance de l’éducation. Les communautés pauvres préfèrent que leurs enfants trouvent un emploi plutôt que d’aller à l’école. Pire encore, le gouvernement souhaite privatiser le système scolaire, ce qui signifie que les parents n’auront pas toujours les moyens de financer l’éducation de leurs enfants (UNICEF, 2012).

Droit à la non-discrimination

Certaines régions du Niger témoignent de grandes disparités, notamment au niveau de l’accès à l’éducation et aux soins de santé. Dans les zones urbaines, le taux d’éducation est plus élevé que dans les régions rurales et nomades. 

De plus, les garçons ont tendance à être scolarisés beaucoup plus que les filles car trop de familles hésitent à envoyer leurs filles à l’école. Le sentiment général est que l’éducation ne contribue pas au développement positif des filles, mais plutôt à leur dépravation.

De surcroit, le Niger est l’un des 24 pays qui n’ont pas de politique de de protection des droits des filles enceintes à l’éducation (HRW, 2021). La discrimination que subissent la plupart des filles et des minorités au Niger les empêche de saisir tous les avantages que le pays peut fournir, y compris les soins de santé et l’éducation.

Facteurs de risque à Les défis spécifiques au pays

Le travail des enfants

En raison de l’extrème  pauvreté, les familles forcent souvent leurs enfants à travailler. Ceux-ci sont généralement employés dans le domaine agricole, qui est le secteur de main-d’œuvre prédominant au Niger. Outre ce domaine, les enfants travaillent également dans l’exploitation minière et l’esclavage héréditaire qui sont à la fois très dangereux et aussi certaines des pires formes de travail des enfants.

Malheureusement, la législation concernant l’âge minimum pour travailler ne s’applique pas aux enfants qui travaillent sans contrat ou ne sont pas rémunérés. Ces enfants grandissent dans des conditions affreuses : longues heures de travail, faibles salaires, pas de nourriture, pas d’éducation. De plus, ils courent le risque de devenir victimes de prostitution, de discrimination, d’abus, etc. Cependant, des progrès ont été faits : en 2019, le Niger a adopté une loi établissant des comités de protection de l’enfance dans les communes pour éduquer la population concernant les droits de l’enfant et particulièrement le travail des enfants (Bureau des affaires internationales du travail, 2019).

Trafic d’enfants

Regrettablement, le Niger est un pays de transit, et une destination pour le trafic d’enfants. Les enfants sont victimes de trafic à des fins de travail forcé et de prostitution forcée dans des conditions terribles. Ils sont même envoyés dans des pays comme le Nigeria ou le Mali pour mendier et travailler de force. De plus, il y a de nombreux cas de filles qui sont victimes de trafic, et qui sont forcées de se soumettre à la servitude domestique involontaire (Julien, 2018).

Le trafic d’enfants reste un problème majeur au Niger. Cependant, le gouvernement fait des efforts pour l’éliminer, comme en appliquant le « Plan d’action national de lutte contre la traite des personnes » (2019-2023) qui vise à améliorer les cadres juridiques, à mettre en œuvre des lois, et à assurer la protection des victimes de trafic d’enfants. En outre, le projet « Global Action Against Trafficking in Persons and the Smuggling of Migrants » [Action mondiale contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants] financé par l’UE, organise des séminaires et sensibilise les habitants à la lutte contre la traite des humains.

Des programmes comme ceux-ci aident à prévenir les cas de trafic d’enfants et à prendre soin des victimes. Cependant, ils ne sont ni suffisants ni assez larges pour éliminer la traite des enfants au Niger. Le gouvernement doit tout de même travailler au maximum à la mise en œuvre de ces programmes et de ces lois qui concernent la traite afin d’assurer un meilleur environnement pour les enfants. (U.S. Department of State, 2010)

L’exploitation sexuelle

En raison de l’extrême pauvreté qui afflige le Niger, les mineurs finissent souvent comme délinquants, et se retrouvent impliqués dans la prostitution. Cette dernière pratique concerne essentiellement les filles. Beaucoup de jeunes filles sont obligées de vendre leur corps pour subvenir à leurs besoins. 

Dans la plupart des cas, elles n’ont pas recours aux contraceptifs, car ils sont considérés par la société nigérienne comme une invitation à la débauche (Nossiter, 2014). Ainsi, les grossesses non désirées sont devenues fréquentes et servent à augmenter le nombre d’infanticides.

Le Niger a pris des mesures pour résoudre ce problème. Par exemple, définir un plan d’action qui souligne l’importance du soutien, du développement et de la protection, et dans lequel les séances de sensibilisation jouent un rôle de premier plan est l’une de ces mesures. Malgré cela, le taux de meurtres demeure inquiétant (HCDH, 2018).

L’abus et la maltraitance des enfants

Bien que le châtiment corporel soit interdit dans les établissements d’enseignement, il persiste au cœur des familles du Niger. En fait, cette pratique est toujours d’actualité : les enfants sont soumis à différentes formes de violence et de négligence. En effet, au moins 80 % des enfants nigériens ont été victimes de violence au nom de la discipline (UNICEF, 2018). La dénonciation de la violence physique envers les enfants est perçue comme une intrusion injustifiée dans la vie privée des familles, dont beaucoup estiment que les châtiments corporels leur permettent de discipliner leurs enfants.

Le mariage des enfants

Le mariage des jeunes filles est toujours pratiqué au Niger. En fait, le Niger a un des taux de mariage d’enfants le plus élevé au monde (UNICEF, 2021). 76 % des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans, et 28 % avant l’âge de 15 ans (Haro, 2020). Le mariage d’enfants a un effet négatif sur la santé de ces filles, sur leur développement et sur leur capacité d’exercer pleinement leurs droits. Être mariées si tôt entrave leur capacité à interagir socialement avec les autres car elles deviennent plus ou moins forcées d’abandonner leur éducation. En outre, elles courent le risque de naissances prématurées qui peuvent avoir un effet dangereux sur leur propre santé et celle de leur nourrisson.

Mutilation génitale féminine

La mutilation génitale féminine est encore pratiquée dans certaines régions du Niger. Elle est particulièrement répandue dans les régions de Tillabéri et de Diffa. Le taux le plus élevé de MGF et d’excisions est chez les groupes ethniques Peuls, Gourmatchés, Arabes Oustas, Baggāras et Toubous.

La précarité et le manque d’hygiène avec lesquels ces excisions sont pratiquées entraînent souvent de graves conséquences pour la santé des jeunes filles. Les infections, les hémorragies et d’autres problèmes sont souvent le résultat direct de cette pratique. 

Dans les cas où les femmes n’ont pas été victimes de MGF, elles sont fréquemment exclues de leur environnement, ce qui ne fait que renforcer le tabou et la stigmatisation. Bien que le Niger ait adopté une loi sur ce sujet en 2006 et a même ratifié des conventions les années précédentes, le pays ne parvient toujours pas à contrôler ou éliminer les MGF dans l’ensemble du pays. (Programme Droits en exil, s.d.)

Écrit par Yagmur Ozturk

Traduit par Mariam Hussein

Relu par Jean-Christophe Brunet

Dernière mise à jour le 19 juillet 2021

Bibliographie :

Brachet, Julien (2018). « Manufacturing Smugglers: From Irregular to Clandestine Mobility in the Sahara' ». The Annals of the American Academy of Political and Social Science. 676 (1): 16–35. doi:10.1177/0002716217744529.

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[1] Cet article ne prétend en aucun cas donner un compte rendu complet ou représentatif des droits des enfants au Niger ; en effet, l’un des nombreux défis est le peu d’informations mises à jour sur les enfants du Niger, dont une grande partie n’est pas fiable, non représentative, désuète ou simplement inexistante