Enfants des îles Marshall

Enfants des îles Marshall

Concrétiser les droits de l’enfant aux îles Marshall

  

Les Îles Marshall souffrent d’un problème de développement, surtout dans les régions les plus isolées. D’après le Réseau d’information des droits de l’enfant (CRIN), l’accès à l’eau potable et à l’électricité peut y être très difficile.

En outre, dans les îles les moins développées de l’archipel, la situation économique précaire oblige les familles à compter sur le travail de leurs enfants pour survivre. L’éducation pour tous étant ainsi compromise, il ne reste aux enfants défavorisés des Îles Marshall que peu de perspectives d’avenir.

Carte du Respect des Droits de l'Enfant dans le monde  marshall_islands

orangeIndice de Concrétisation des Droits de l’Enfant: 7,87
Niveau orange :
Problèmes sensibles

Population : 56,6 mille
Pop. de 0 à 14 ans : 38,2 %

Espérance de vie : 72,6 ans
Mortalité des moins de 5 ans : 30 ‰

Principaux problèmes rencontrés par les enfants aux îles Marshall:

Pauvreté

Conditions de vie élémentaires

Dans cet archipel, les conditions de vie varient selon l’île habitée. Par exemple, dans certaines régions comme l’atoll de Majuro ou l’île d’Ebeye, l’accès à l’électricité et à l’eau potable est très difficile.

Précarité économique

Le manque de répartition des activités et des ressources sur l’ensemble des îles de l’archipel amène les populations à se retrancher sur les travaux essentiellement orientés vers la pêche et l’exploitation du cocotier (coprah, etc.).

Sachant que le salaire minimum horaire est de 2 dollars, on comprend le degré de précarité atteint dans certaines zones dont les ressources sont très minces. Les familles ne disposent donc que de très maigres revenus pour subvenir aux besoins de leurs enfants.

Santé

Le manque d’eau potable et de services basiques dans les régions les plus pauvres entraîne une grande vulnérabilité des enfants aux maladies telles la dysenterie, la fièvre ainsi que différentes maladies respiratoires. Selon le CRIN, le taux de croissance des enfants est inférieur à la moyenne, certaines carences alimentaires ont été observées et le manque d’immunisation et de traitements appropriés est également à déplorer.

Garantie des droits de l’enfant

Selon le Département d’Etat des États-Unis, les Îles Marshall ne font pas partie de la Convention de La Hague de 1980 contre les enlèvements d’enfants.

Quant à la protection des enfants contre les abus sexuels et la négligence, la prévention est encore faible et ces pratiques seraient de plus en plus communes.

En outre, le Code pénal ne prévoit pas non plus de répréhension pour les châtiments corporels exercés sur un enfant.

Il est également important de rappeler qu’il n’existe pas encore de réglementation en terme de pornographie infantile.

De plus, le droit du travail ne comprend pas de salaire minimum pour les mineurs, d’autant plus que les secteurs dans lesquels les enfants travaillent impliquent une activité intense. Par exemple, il est typique pour les enfants des atolls d’aider leur parents à des activités telles que la pêche, l’agriculture, le commerce de détail, ainsi que d’autres petites entreprises.

Droit à l’éducation

Au même titre qu’une grande partie des droits de l’enfant, le respect du droit à l’éducation dépend du niveau de vie des parents. En l’occurrence, les conditions de vie étant difficiles, les salaires très bas et l’éloignement géographique parfois considérable, il devient très difficile de garantir l’assiduité des enfants. Par exemple, dans le cas d’un enfant vivant loin de son école et dont les parents n’ont que très peu de ressources, l’impossibilité des familles à pouvoir payer les frais de scolarité et l’absence de programme de restauration scolaire constituent des facteurs très compromettants.