Cette année, du 30 juillet au 1er août 2018, moi, Arndt Soret, Président de l’association Humanium, j’ai participé, avec près de 400 enfants et adultes du monde entier à la conférence des droits de l’enfant contre la violence exercée à leur encontre, au CATS Caux Forum en Suisse.
Les droits de l’enfant en Europe, vraiment ? OUI !
D’après les derniers chiffres auxquels j’ai eu accès un mois auparavant à l’université de Genève en Suisse, 80% de la violence visant les enfants s’exerçait où… ? À la maison, justement ! Partout dans le monde, que ce soit en Europe, en Afrique, en Asie ou ailleurs…
Et, oui, lorsque j’ai reçu l’invitation « Avec les enfants contre la violence exercée à leur encontre », je me suis dit : Oui, ensemble nous sommes plus forts ! Et, en effet, « Avec les enfants pour les enfants contre la violence exercée à leur encontre » se transforme rapidement en « à l’abri tous ensemble ». Cela est merveilleux !
Nous voulons tous changer notre manière de penser, personne n’est parfait et chacun a ses besoins, ses défis, ses souhaits… que l’on soit noir ou blanc, une femme ou un homme, une fille ou un garçon. Nous sommes « seulement » des êtres humains, nous nous devons d’être attentifs les uns envers les autres, de savoir pardonner, de se mettre à la place des autres, faire preuve d’empathie.
Lorsque nous examinons notre environnement immédiat, nous pouvons déjà beaucoup donner, apprendre les uns des autres…Et, naturellement, quand on laisse les personnes les plus vulnérables de notre société, c’est-à-dire les enfants, parler, danser et s’exprimer, quelle qu’en soit la forme, nous trouvons simplement un dénominateur commun entre les enfants et les adultes ; un dénominateur qui change notre conscience et crée un monde meilleur dans lequel la violence est réduite et où les enfants se développent dans les meilleures conditions possibles !
Enfin je ne serais pas avocat si je ne citais pas l’article 31 de la Convention relative aux Droits de l’Enfant :
(1) Les États parties reconnaissent à l’enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique.(2) Les États parties respectent et favorisent le droit de l’enfant de participer pleinement à la vie culturelle et artistique et encouragent l’organisation à son intention de moyens appropriés de loisirs et d’activités récréatives, artistiques et culturelles, dans des conditions d’égalités.
Réalisons ensemble les droits de l’enfant !
Avec toute ma gratitude,
Arndt Soret
