Entre violation du droit international humanitaire et des droits des enfants, Humanium constate et s’alarme du nombre croissant de victimes civiles et d’enfants assassinés à Gaza !
“ Il semble y avoir une forte possibilité que le droit international humanitaire ait été violé, d’une manière qui équivaut à des crimes de guerre », c’est-ce qu’affirme Navi Pillay (Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme à l’ONU) en pointant du doigt Israël.
Le droit international humanitaire – ou droit de la guerre – constituant le droit applicable lors de conflits armés et visant à réguler la guerre dans le but de protéger les populations civiles.
Les enfants d’Israël et de Gaza sont pris pour cibles
Les constats sont clairs aussi bien les attaques aveugles du Hamas que les frappes israéliennes visent des populations civiles, dont des enfants. Une distinction entre civils et combattants doit être faite : “les civils ne doivent pas être pris pour cibles”.
Pourtant, Israël a déjà frappé des écoles, des hôpitaux et des quartiers d’habitation, sans faire de distinction entre civils et combattants.
La majorité sont des enfants
800 civils ont déjà été tués à Gaza depuis le 8 juillet, dont plus de 200 enfants. Cela est la conséquence du blocus israélien ayant fait de Gaza une véritable prison à ciel ouvert, une zone très densément peuplée, et majoritairement par des enfants.
Du côté israélien, les victimes sont presque exclusivement des soldats.
La santé mentale des enfants de Gaza et d’Israël est affectée
Le constat est simple : le conflit opposant Israël, le Hamas et des groupes armés palestiniens pèse lourdement sur la psychologie et la vie des enfants.
Comme l’a dénoncé la porte-parole de l’Unicef pour la Palestine : “Les enfants, de manière générale, s’ils traversent un épisode de violence, arrivent à se reconstruire. Mais lorsque les épisodes de violences se succèdent, c’est très dommageable”.
Israël viole les droits de l’enfant à Gaza
L’article 38 de la Convention internationale des droit de l’enfant, qu’Israël a ratifié, oblige les États partis à prendre “toutes les mesures possibles dans la pratique pour que les enfants qui sont touchés par un conflit armé bénéficient d’une protection et de soins”.
“Nous invitions les belligérants à cesser les combats, à respecter le droit international humanitaire et les droits de l’enfant. Nous les invitons à œuvrer pour la paix et à donner le meilleur d’eux-mêmes à leurs enfants.” Olivier Soret, Président d’Humanium
Ecrit par : Lisa Olofsson et Ivana Hajzmanova Relu par: Chloé Sidolle |