On connaît depuis longtemps la prostitution infantile et ses effets néfastes pour les enfants. Mais aujourd’hui, l’exploitation sexuelle des enfants a un nouveau visage : le Darknet.
Le Darknet, c’est la « face cachée du web ». Créé il y a environ 10 ans, c’est l’internet non référencé où les internautes surfent et partagent de manière complètement anonyme.
Ainsi, contrairement à l’internet traditionnel où les prédateurs sexuels sont assez facilement repérables, l’anonymat que leur confère le Darknet rime avec liberté totale : ils peuvent consommer des services sexuels d’enfants sans être inquiétés par les autorités.
D’ailleurs, pour saisir l’ampleur du phénomène, la pédophilie est l’un des premiers contenus à avoir été diffusé sur le Darknet ! Des forums existent même, dans lesquels les pédophiles s’échangent des conseils sur la manière d’aborder de jeunes enfants.
Les sites pédopornographiques se développent en toute impunité, malgré les interventions « numériquement » musclées du FBI et d’Anonymous pour faire tomber certains d’entre eux, tels que Lolita City, pour n’en citer qu’un exemple.
La bataille pour la protection des enfants, aussi féroce soit-elle, n’est certainement pas terminée. En effet, les réseaux se reconstituent parfois après leur démantèlement. Aujourd’hui, le Darknet n’a donc pas fini de mettre en péril les droits des enfants.
A l’avenir, les efforts vont encore s’intensifier afin de limiter ce phénomène et protéger les enfants.
Ecrit par: Marlène Joris Relu par: Nicole Polle |
