Enfants du Honduras

Concrétiser les droits de l’enfant au Honduras

Il est indéniable que la pandémie de Covid-19 et les différentes catastrophes naturelles vécues par la population hondurienne en raison du changement climatique ont eu un impact négatif sur la situation des enfants au Honduras. Il faut néanmoins rappeler qu’un certain nombre de phénomènes et de défis existaient bien avant. La pauvreté, la migration, les violences sexuelles et l’insécurité sont des phénomènes auxquels il faut s’attaquer de toute urgence afin d’améliorer la qualité de vie des enfants et des adolescents au Honduras. 

Indice des Droits de l’Enfant: 7,30 / 10
Niveau rouge : situation difficile

Population : 9 904 608
Pop. de 0 à 14 ans : 31,27 %

Espérance de vie : 62,8 ans
Mortalité des moins de 5 ans : 16,8

Le Honduras en bref

Le Honduras est un petit pays d’Amérique centrale, bordé à l’ouest par le Guatemala et le Salvador et à l’est par le Nicaragua. Il est divisé en 18 départements et 298 communes. Le pays dispose d’institutions démocratiques depuis 1982. Toutefois, ce n’est que dans les années 1990 que ces institutions ont été consolidées (Taylor-Robinson, M., 2009, p. 472). 

Entre 1994 et 2001, des changements importants ont été apportés à la constitution nationale, notamment la subordination de l’armée à l’exécutif, la fin du service militaire obligatoire et la séparation de la police et de l’armée (Taylor-Robinson, M., 2009, pp. 472-473). À partir de 2009, les femmes et les candidats issus de minorités ethniques ont gagné des espaces représentatifs lors des élections générales (Taylor-Robinson, M., 2009, p. 487).

Les défis auxquels le pays a été confronté ces dernières années sont la pauvreté, les inégalités, la violence, l’insécurité, l’impunité, la crise sanitaire causée par le COVID-19, la crise humanitaire et les pertes causées par les ouragans Eta et Iota en novembre 2020 (Bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme au Honduras (HCDH), 2022, p. 2). 

En ce sens, la déclaration de l’état d’urgence pendant la Covid-19 a permis un abus de pouvoir de la part des autorités qui ont procédé à plus de 80 000 arrestations, des actes de torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants, des disparitions forcées, des exécutions sommaires, des violences sexistes de la part des autorités publiques et des violations de la liberté d’expression (HCDH, 2022).

Grandir en tant qu’enfant ou adolescent au Honduras est devenu plus une question de survie et de protection contre la violence que d’engagement et d’amélioration des espaces éducatifs. Elle s’est incontestablement caractérisée par des taux d’insécurité élevés, se classant au cours de la dernière décennie parmi les pays les plus violents du monde, avec un total de 86,5 homicides pour 100 000 habitants (Commission interaméricaine des droits de l’homme, CIDH, 2019, p. 36).

Un des principaux facteurs générateurs de violence est attribué au système de trafic de drogue et de crime organisé existant dans le pays en lien avec d’autres pays de la région (CIDH, 2019, p.36).

Situation des droits de l’enfant [1]

Le Honduras a ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant (1989) en 1990. Il a également ratifié le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés (2002) et le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant la vente d’enfants, la prostitution infantile et la pornographie mettant en scène des enfants (2002), tous deux en 2002. 

Les plaintes individuelles et collectives concernant des violations des dispositions de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant ne peuvent pas encore être soumises au Comité des droits de l’enfant car le troisième Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant la procédure de communication (2011) n’a pas encore été ratifié par l’État du Honduras.   

D’un point de vue régional, le Honduras a ratifié la Convention américaine des droits de l’homme ou « Pacte de San José de Costa Rica » (1969) en 1977. À cet égard, il est important de mentionner que la Cour interaméricaine des droits de l’homme a interprété et appliqué l’article 19 de la Convention de manière très créative. À de nombreuses reprises, elle l’a considéré, avec la Convention internationale des droits de l’enfant, comme un corpus iuris complet (Villagrán Morales et al. c. Guatemala, 1999, para. 194). 

Le Honduras a également ratifié le Protocole additionnel à la Convention américaine relative aux droits de l’homme traitant des droits économiques, sociaux et culturels ou « Protocole de San Salvador » (1988) en 2011. Ce dernier établit principalement l’obligation pour les États parties de garantir une alimentation et une éducation adéquates aux enfants et aux adolescents.

Enfin, au niveau national, tant la Constitution de la République du Honduras que le Code de l’enfance et de l’adolescence constituent les principaux organes juridiques de protection et de garantie des droits de l’enfant au Honduras. À l’époque, le Comité des droits de l’enfant avait salué les efforts de l’État hondurien pour harmoniser la législation nationale avec la Convention internationale des droits de l’enfant. Cependant, il a souligné la situation préoccupante de la faible mise en œuvre des lois relatives aux enfants (Comité des droits de l’enfant, 2015, paragraphe 7).

Répondre aux besoins des enfants

Droit à l’éducation

Selon l’article 36 du Code de l’enfance et de l’adolescence, l’enseignement primaire est obligatoire et gratuit. Cependant, le système éducatif hondurien présente de nombreuses difficultés qui empêchent l’exercice d’un droit aussi fondamental que le droit à l’éducation.

Il s’agit notamment de la détérioration des infrastructures scolaires, du faible accès aux services de base tels que l’eau potable et l’électricité, et de l’absence de mesures de biosécurité dans un contexte de pandémie (Agencia EFE, 2022 ; ministère des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, gouvernement espagnol, 2021). Bien entendu, cette situation a été profondément aggravée par le changement climatique, ce qui s’est ensuite traduit par le faible niveau de scolarisation enregistré l’année dernière (El Heraldo, 2022).

Au Honduras, l’enseignement primaire et secondaire a été interrompu pendant de nombreux mois en raison du confinement afin de supprimer la propagation de la contagion de la Covid-19. Dans de nombreux pays du monde, de nouveaux scénarios d’apprentissage ont vu le jour, comme l’apprentissage virtuel. Internet a été une alternative pour éviter la régression de l’enseignement et ainsi donner une continuité aux classes de différents niveaux d’enseignement. Toutefois, cela n’a pas été entièrement possible au Honduras. 

En 2021, seulement 26,8% de la population de moins de 15 ans avait accès à Internet à des fins d’éducation formelle et d’activités de formation (Instituto Nacional de Estadística (INE), 2021). En ce sens, on estime que sur les 2,9 millions d’élèves en âge d’être scolarisés, 1,2 million ont été exclus de l’enseignement formel, souvent en raison du manque de moyens pour accéder aux services Internet ou aux appareils électroniques (HCDH, 2022, p. 11). Cela a particulièrement affecté les enfants et les adolescents des communautés indigènes afro-honduriennes et des zones rurales qui, en raison de leur localisation, n’ont accès à aucun des services susmentionnés (HCDH, 2022, p. 11).

Face à ce problème, la reprise des cours présentiels et semi-présentiels reste un défi pour le gouvernement en place. En fait, on estime que seulement 2 % de la population enfantine est retournée à l’école (Casa Alianza Honduras, 2022, p.14). Cela est dû en partie au malheur causé par Eta et Iota sur le territoire hondurien, qui a balayé plus de 500 écoles, laissant des enfants et des adolescents sans possibilité d’étudier. 

En outre, il a été constaté que près de 20 % des centres éducatifs n’ont pas accès à l’eau potable, que 40 % d’entre eux ne disposent pas de services d’électricité et que moins de 5 % disposent de services Internet et/ou de laboratoires informatiques (HCDH, 2022, p. 11), une situation préoccupante car elle a entraîné une vague d’abandon scolaire chez les enfants et les adolescents qui ont dû descendre dans la rue à la recherche de travail et de nourriture. 

Droit à la santé

La santé est un droit fondamental indispensable à l’exercice des autres droits de l’homme. Tout être humain a le droit de jouir du meilleur état de santé possible qui lui permette de mener une vie digne. Dans un contexte de pandémie, des restrictions d’accès à des services de santé de qualité pour l’ensemble de la population hondurienne ont été constatées, notamment pour les personnes éloignées des principaux centres urbains (HCDH, 2022, p.11). 

Alors que la vaccination mondiale contre la Covid-19 a commencé fin 2020, les doses de vaccin ne sont arrivées au Honduras qu’en mars 2021, principalement grâce à la coopération internationale par le biais du mécanisme COVAX. Ainsi, la vaccination des mineurs au Honduras n’a atteint son tour qu’en janvier 2022.

En ce qui concerne les enfants et les adolescents honduriens, il existe plusieurs facteurs qui affectent actuellement leur bien-être. Dans ce qui suit, nous allons aborder brièvement certains de ces problèmes, qui mettent en évidence l’incapacité de l’État hondurien à protéger et à garantir le droit à la santé.

Droit à l’alimentation

La malnutrition des enfants est un problème qui trouve son origine dans des facteurs sociaux, économiques et environnementaux. Bien que le droit à l’alimentation et à la nutrition soit un droit humain fondamental, l’insécurité alimentaire touche malheureusement la population infantile hondurienne depuis bien avant la pandémie. En 2001, 33 % des enfants de moins de cinq ans souffraient de malnutrition chronique. Cette situation s’est améliorée onze ans plus tard (2012), avec un taux de 22,6 % (Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF, 2019). 

Il est certain qu’un grand pourcentage de la population n’a pas accès à une alimentation adéquate. En effet, on estime qu’il y a eu une augmentation de 41,6 % en 2016 à 45,6 % en 2020 (FAO, FIDA, OMS, PAM et UNICEF, 2021), une situation inquiétante en raison des taux de malnutrition chez les enfants ainsi que chez les femmes enceintes et allaitantes.

Droit à l’eau

Les conditions de santé sont également étroitement liées à un mauvais accès aux services de base tels que l’eau, l’assainissement et l’hygiène. En 2015, l’UNICEF a mené une enquête dans différents foyers dans lesquels, 44,7% ont déclaré ne pas avoir accès à l’eau potable, qu’elle soit publique ou privée ; 46,5 % d’entre eux dépendaient de sources non proches, devant faire de longs trajets pour s’en procurer (UNICEF, 2016, p. 17).

47,3 % des ménages passent par un processus de nettoyage domestique de l’eau, c’est-à-dire qu’ils ajoutent du chlore à l’eau avant de la consommer (UNICEF, 2016, p. 17), tandis que 24 % des ménages ont déclaré ne pas traiter du tout l’eau avant de la consommer (UNICEF, 2016, p. 17). Cette situation expose de nombreux enfants et adolescents à des maladies telles que la diarrhée et diverses autres maladies (UNICEF, 2016, p. 17). 

Facteurs de risque → Défis spécifiques au pays

Exploitation sexuelle 

Un grand nombre d’enfants et d’adolescents honduriens sont soumis à l’exploitation sexuelle commerciale. Dans de nombreux cas, ils sont mis dans cette situation par des membres de la famille ou des amis (US. Bureau of International Affairs, 2020, p. 2). Naturellement, les enfants qui disposent de moins de ressources économiques et d’une éducation de base sont encore plus vulnérables. 

Ces enfants sont souvent victimes de gangs, qui les forcent à commettre des crimes tels que l’homicide, la prostitution, le trafic d’armes, le trafic de drogue, entre autres (US. Bureau of International Affairs, 2020, p. 2). En outre, le Honduras a été caractérisé comme un refuge pour les pédophiles venant principalement des États-Unis et du Canada (US. Bureau of International Affairs, 2020, p. 2).

Violences

Après les catastrophes naturelles, un nombre important de refuges sont restés actifs dans le pays afin d’atténuer l’urgence. Cependant, nombre de ces foyers, dépourvus de mesures de protection suffisantes contre les abus, à savoir la séparation des chambres par catégorie, un personnel formé, des informations conviviales sur la prévention de la violence, sont devenus une source d’exposition et de risque pour les enfants (UNICEF, 2020). 

En outre, l’enfermement en tant que mesure sanitaire a entraîné un taux élevé de violence domestique. En mars et mai 2020, plus de 40 000 rapports de violence domestique et intrafamiliale ont été signalés au Honduras (HCR, UNICEF, 2020). 

Le taux d’homicide est également inquiétant. Entre 2008 et 2016, 3540 enfants ont été victimes selon l’UNICEF (UNICEF, 2018, p. 83). Au total, 1 homicide a été enregistré toutes les 25 heures (UNICEF, 2018, p. 83). En 2014 notamment, l’Observatoire de la violence a enregistré un taux de 15,9 % d’homicides contre des enfants et adolescents âgés de 0 à 18 ans (UNICEF, 2019). En ce sens, 83 % étaient des enfants et 70 % ont été commis contre des personnes âgées de 16 et 18 ans (UNICEF, 2019).

La législation hondurienne prévoit des peines de prison pour le viol de mineurs, non seulement pour l’auteur, mais aussi pour ceux qui le facilitent. Malgré cela, l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents constitue un problème très grave au Honduras. En outre, le Honduras reste l’une des principales destinations du tourisme sexuel impliquant des enfants pour les étrangers. La violence est l’une des principales causes d’abandon scolaire au Honduras (CIDH, paragraphe 228). On estime que 23,9 % des filles et 14 % des garçons âgés de 13 à 17 ans abandonnent l’école en raison de violences physiques (UNICEF, 2020, p. 2).

En 2014, un total de 1980 cas d’abus sexuels a été enregistré, dont 91 % à l’encontre de filles de moins de 18 ans (UNICEF, 2019). Ainsi, 24 % des adolescentes âgées de 15 à 19 ans sont tombées enceintes (UNICEF, 2019). Dans une étude plus récente, il a été enregistré que 21,2 % des adolescentes sont absentes des activités scolaires en raison d’actes de violence sexuelle (UNICEF, 2020, p. 2). Au moins 4 crimes de viol ont été perpétrés par jour contre des filles sur le territoire hondurien entre 2013 et 2019 (UNICEF, 2020, p. 2).

Pauvreté

La situation de pauvreté, d’inégalité et d’exclusion sociale qui existe dans une grande partie de la population hondurienne est évidente. Selon une étude menée par l’UNICEF en 2016, 59,8 % des enfants étaient en situation de pauvreté multidimensionnelle, et parmi eux, 35,7 % étaient en situation de pauvreté sévère (UNICEF, 2016, p. 67).

Il est clair que les événements climatiques ont provoqué une catastrophe et exacerbé les inégalités sur le territoire hondurien. En 2021, le pays enregistre un total de 73,6 % de pauvreté, soit 19,9 % de pauvreté relative et 53,7 % d’extrême pauvreté (INE, 2021). Seuls 26,4 % de la population sont considérés comme étant hors de la pauvreté (INE, 2021).

Suite aux événements climatiques, de nombreuses personnes ont été déplacées vers des abris temporaires, une situation qui touche particulièrement les enfants et les adolescents dont les parents sont décédés ou séparés à cause de la crise (UNICEF, 2020). Beaucoup de ces enfants se sont retrouvés démunis, victimes de la traite, exploités et orphelins (UNICEF, 2020).

Travail des enfants

En ce qui concerne le cadre juridique international, le Honduras a ratifié la convention sur l’âge minimum n° 138 en 1980 et la convention sur les pires formes de travail des enfants n° 182 en 2001. La législation nationale hondurienne établit que l’âge minimum pour travailler est de 14 ans (article 120 du code de l’enfance et de l’adolescence ; article 32 du code du travail ; article 124 de la Constitution nationale). 

L’âge minimum pour effectuer des travaux dangereux est à partir de l’âge de la majorité, c’est-à-dire 18 ans (art. 122 du code de l’enfance et de l’adolescence). Bien que la législation permette aux personnes de plus de 14 ans d’exercer certains emplois sous certaines conditions, beaucoup d’entre elles optent pour le secteur informel car il nécessite moins de bureaucratie en termes de documentation et d’autorisation. 

Les indicateurs de 2020 montrent que 9 % de la population âgée de 5 à 14 ans est engagée dans le travail (US. Bureau of International Affairs, 2020, p. 1). 53,3 % des secteurs les plus occupés par cette tranche d’âge sont dans l’agriculture, notamment la production de melons, de café et de maïs (US. Bureau of International Affairs, 2020, p. 1). 12,7 % travaillent dans l’industrie, par exemple, dans l’exploitation minière artisanale, la production et la vente de feux d’artifice, et dans le secteur de la construction (US. Bureau of International Affairs, 2020, p. 1).

34,0 % travaillent dans le secteur des services, y compris les enfants et les adolescents qui fouillent dans les décharges, lavent les vitres des voitures aux feux de signalisation, mendient, se produisent ou vendent des marchandises dans la rue (US. Bureau of International Affairs, 2020, p. 2). 4,4 % de la population âgée de 7 à 14 ans travaille tout en étant scolarisée. Toujours en 2017, le taux d’achèvement des études primaires était de 90,7 % (US. Bureau of International Affairs, 2020, p. 1).

Enfants déplacés

L’insécurité, le manque croissant d’accès aux services de base, la pauvreté, la hausse du chômage, le manque d’opportunités, les revenus insuffisants, la violence et les difficultés socio-économiques générales sont des raisons régulières pour lesquelles les familles migrent vers les pays voisins. En outre, la pandémie de la Covid-19 et les catastrophes naturelles ont exacerbé la situation migratoire au Honduras.

Un grand nombre d’enfants et d’adolescents font le voyage de retour non accompagnés ou en groupes de migrants. Ils sont ainsi exposés à toutes sortes de risques tels que le recrutement par des gangs, le travail forcé, la traite des êtres humains, le trafic de drogue, la violence sexuelle, la discrimination, les maladies, la déscolarisation, le manque d’accès aux services de base comme l’eau et l’alimentation, etc. 35,3 % des enfants honduriens âgés de 0 à 19 ans ont quitté le pays en 2020, principalement vers des pays comme le Mexique, l’Espagne et les États-Unis (Organisation internationale du travail (OIT, 2021, p. 5).

À cet égard, avec l’adoption d’une ordonnance du Centre de contrôle et de prévention des maladies, l’accès au territoire américain pour les demandeurs d’asile a été restreint. Dans ce contexte, au moins 13 000 enfants ont été expulsés vers le nord de l’Amérique centrale (OIT, 2021, p. 6). Parmi eux, un total de 5 746 mineurs honduriens, 3 849 garçons et 1 897 filles (OIT, 2021, p. 6). Selon l’Observatoire consulaire et migratoire du Honduras, en 2021, un total de 7 918 enfants et adolescents honduriens ont été enregistrés comme étant revenus de différentes parties du monde (Observatoire consulaire et migratoire du Honduras. CONMIGHO, 2021).

Défis environnementaux

Au Honduras, il existe des situations politiques, sociales et économiques auxquelles le gouvernement en place doit faire face chaque année. En outre, les effets du changement climatique (tempêtes tropicales, cyclones, sécheresses, feux de forêt et fléaux) ont directement affecté le pays ces dernières années. 

Selon le Centre national des ouragans (NHC), l’année 2020 s’est terminée par la saison des ouragans la plus active de l’histoire de la région, avec un total de 30 tempêtes. Il y a 968 333 personnes vivant dans des municipalités identifiées comme étant très vulnérables aux conséquences du changement climatique, dont 43,53 % ont moins de 18 ans. Les conséquences causées par les ouragans ont été dévastatrices (UNICEF, 2021).

Environ 4,6 millions de personnes ont été touchées par les ouragans Eta et Iota. Et selon les chiffres de l’UNICEF, quelque 1,7 million d’enfants et d’adolescents étaient en situation de risque élevé (UNICEF, 2020, p. 1). Sur 93 000 personnes cherchant un endroit sûr dans les différentes installations mises en place par les différentes organisations, on suppose qu’environ 35 000 d’entre elles étaient des enfants (UNICEF, 2020, p. 1). En fait, il est devenu évident que 85 % des ménages touchés comptent des enfants parmi leurs membres (UNICEF, 2020, p. 1).  

Écrit par Camila Ortiz

Traduit par Dylan Dumonceaux

Dernière mise à jour le 6 juillet 2022

Bibliographie :

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[1]  Cet article n’a nullement la prétention de donner un compte-rendu complet ou représentatif des droits de l’enfant au Honduras ; en effet, l’un des nombreux défis est le manque d’informations actualisées sur les enfants honduriens, dont la plupart sont peu fiables, non représentatives, obsolètes ou tout simplement inexistantes.