La nature est cruciale pour la survie. Cependant, l’humanité est témoin de la destruction continue de la nature et par conséquent, l’impulsion pour un monde différent a commencé. Partout, les communautés s’unissent pour lutter contre le changement climatique et protéger notre planète. Les enfants jouent un rôle essentiel dans cette lutte pour la vie et un environnement sain. Humanium soutient pleinement le droit des générations d’enfants actuelles et futures à vivre dans un monde sûr, beau et sain, et nous travaillons à la réalisation de cette vision.
Résumé pour les enfants
Les gens du monde entier ont uni leurs forces pour donner une voix à la lutte mondiale contre le changement climatique. La combinaison d’un signal d’alarme général pour l’état environnemental de notre planète et de l’augmentation des événements climatiques extrêmes est connue sous le nom d' »urgence climatique ». Cette urgence est le reflet du changement climatique et de ses conséquences vastes et dévastatrices, notamment l’élévation du niveau de la mer, l’augmentation des températures mondiales, la multiplication des incendies de forêt et des sécheresses, ainsi que les déplacements massifs et forcés d’êtres humains. Il n’y a pas une seule raison ou un seul acteur responsable de cette catastrophe environnementale mondiale. Au contraire, les modes de vie contemporains, combinés à un monde industrialisé qui consomme les combustibles fossiles sans restriction, nous y ont conduits. Bien que nous devrions tous essayer d’améliorer nos habitudes et d’apporter des changements dans nos vies, ce sont avant tout les grandes entreprises et les sociétés géantes qui doivent impérativement et radicalement changer leurs méthodes de production et de vente, et les responsables politiques qui doivent les obliger à le faire pour le bien de l’environnement. Il existe de nombreuses solutions à l’urgence actuelle et beaucoup de personnes travaillent chaque jour pour rendre possible ce changement pour la planète et ses habitants. Mais comme Greta Thunberg et beaucoup d’autres le soulignent – il s’agit d’une urgence – il est urgent et impératif que les changements nécessaires se produisent maintenant et non plus tard.
Qu’est-ce que l’urgence climatique ?
Au cours des dix dernières années, de nombreux mouvements civils ont vu le jour, appelant à des changements dans le comportement humain vis-à-vis de l’environnement. La planète souffre d’une dégradation et destruction extrêmes de son environnement et de ses écosystèmes qui pourraient toucher les humains, et tout ce qui vit sur Terre, à jamais. Face à cette situation d’urgence mondiale, les gens du monde entier sont prêts à changer leur mode de vie et à agir pour provoquer un changement politique.
Alors que les humains ont le sentiment que trop de catastrophes environnementales se produisent – élévation du niveau de la mer, augmentation des incendies de forêt, cyclones et phénomènes climatiques extrêmes – les scientifiques du monde entier ont déclaré que l’Homme est un acteur principal de cette perturbation environnementale, et qu’à la lumière de ce fait, il est possible de contrer l’urgence climatique.
En effet, 97 % des climatologues qui publient activement s’accordent à dire que le changement climatique est en cours et que les activités humaines en sont la cause (NASA, 2020). La concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère est directement liée à la température de la Terre, et une concentration croissante de gaz à effet de serre a été observée depuis la révolution industrielle et la combustion de combustibles fossiles.
Quels sont les principaux impacts de l’urgence climatique ?
Hausse des températures et élévation du niveau de la mer
- Selon la plupart des études, la température de la Terre a changé et continuera à le faire. Déjà en 2019, la température moyenne de la planète était supérieure de 1,1 °C à celle des années précédentes. La hausse des températures mondiales entraîne des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les vagues de chaleur, les sécheresses, les inondations, les tempêtes d’hiver, les ouragans et les incendies de forêt (Programme des Nations unies pour l’environnement, 2020).
En 2019, une vague de chaleur mondiale a provoqué la fonte de quantités de glace sans précédent et une élévation record du niveau de la mer, ainsi qu’ une production massive de gaz à effet de serre (Organisation météorologique mondiale, 2019).
Les scientifiques s’accordent à dire qu’une augmentation de la température allant jusqu’à 1,5 °C serait très grave, mais aurait tout de même un impact moindre qu’une augmentation de la température au-delà de cette limite (Programme environnemental, 2020). Nous sommes avertis qu’au-delà de 1,5 °C, des conséquences encore plus graves menaceraient les moyens de subsistance, l’économie et la vie de millions de personnes dans le monde. Parmi les exemples de ces conséquences extrêmes, on peut citer le fait qu’au-delà de 1,5 °C, plus de 70 % des récifs coralliens mourraient et qu’au-delà de 2 °C, environ 99 % pourraient être perdus. Les insectes, indispensables à la pollinisation des cultures et des plantes, perdraient la moitié de leur habitat si la planète se réchauffait de 1,5 °C. La situation s’aggraverait si le réchauffement atteignait 2 °C. Certains estiment qu’une hausse de 2°C est très probable (Programme environnemental, 2020).
Au-delà de 1,5 °C, la fréquence et l’intensité des sécheresses augmenteraient, de même que les tempêtes et les phénomènes météorologiques extrêmes qui sont déjà dévastateurs dans de nombreux pays, et qui ne cessent de s’intensifier.
- Le niveau de la mer augmentera encore de 1 à 4 pieds d’ici 2100. Les enregistrements ont commencé en 1880 et démontrent qu’en 2020, le niveau mondial de la mer a augmenté d’environ 8 pouces (20,30 cm) depuis lors (Nasa, 2020).
- Il faut également s’attendre à une augmentation des inondations et des affaissements de terrain(1) en raison de la combinaison des marées de tempête et des marées hautes qui accompagnent l’élévation du niveau de la mer.
L’une des causes de l’élévation du niveau de la mer est l’impact du changement climatique dans les régions polaires. Les deux pôles sont indispensables à la régulation naturelle du climat de la planète, en partie parce qu’ils servent à réfléchir une grande partie de l’énergie solaire. Dans l’Arctique, les températures moyennes de l’air ont augmenté de 5° C au cours des 100 dernières années. De même, l’Antarctique joue un rôle clé dans la régulation du climat et contient 90 % de l’eau douce à la surface de la terre (WWF, 2020).
Tous ces facteurs contribuent au fait que chaque année, la mer s’élève de 0,13 pouces (3,2 mm) ; il existe trois causes principales à l’élévation du niveau de la mer. Tout d’abord, l’expansion de l’eau qui se réchauffe, connue sous le nom de « dilatation thermique ». En effet, environ la moitié de l’élévation du niveau de la mer est due au réchauffement des océans qui occupent plus d’espace. Deuxièmement, la fonte des glaciers a démontré la persistance de températures plus élevées qui, à leur tour, dérèglent l’équilibre du processus naturel de fonte des glaciers et la formation de nouvelles glaces. L’augmentation de la fonte des glaces en été entraîne des hivers plus tardifs et des printemps précoces, ce qui crée un déséquilibre entre le ruissellement(2) et l’évaporation des océans, entraînant une élévation du niveau de la mer. Troisièmement, la perte des inlandsis du Groenland et de l’Antarctique joue un rôle important dans l’élévation du niveau de la mer sur la planète (National Geographic, 2020). Les événements climatiques extrêmes, les incendies de forêt et les sécheresses : L’urgence climatique se reflète par une augmentation considérable des sécheresses dans le monde entier. En effet, des températures plus chaudes peuvent accélérer l’évaporation à partir du sol nu, ce qui entraîne des périodes de plus faibles précipitations. Les rivières atmosphériques(3) peuvent également être affectées par la perturbation du régime des précipitations. Les inondations, par exemple, ont causé un nombre de morts et des destructions sans précédent dans de nombreux pays. Ces sécheresses menacent l’agriculture, les transports, les incendies de forêt, l’énergie et d’innombrables moyens de subsistance.
La sécheresse est causée par une évaporation accrue de l’eau du sol et de la végétation, qui à son tour est associée au réchauffement de la terre. La prolifération des zones sèches à travers le monde a doublé depuis 1970. (Communication sur le climat, 2011).
Parallèlement, les incendies de forêt ont augmenté. Les saisons des feux de forêt sont plus longues car les ruissellements printaniers arrivent plus tôt, la chaleur s’accumule plus rapidement et les périodes de chaleur se prolongent. Cesconditions plus sèches augmentent la probabilité que des incendies se produisent (certains feux sont également déclenchés volontairement pour défricher la forêt). Les précipitations diminuent à mesure que les températures augmentent. La chaleur est propice à de vastes infestations par insectes, provoquant un plus grand nombre d’arbres morts et davantage inflammables. En outre, la fréquence des éclairs et des orages augmente. L’urgence climatique provoque également des déplacements massifs de population car les maisons et les villes sont rendues inhabitables et la population est obligée de partir. Le changement climatique a déjà forcé deux fois plus de monde à se déplacer que la violence et les conflits. On compte 7 millions de déplacements internes causés par des événements climatiques extrêmes au cours du premier semestre 2019 seulement (cela n’inclut pas les déplacements transfrontaliers). Ces personnes sont de plus en plus reconnues, bien qu’officieusement, comme des réfugiés climatiques (Observatoire des situations de déplacement interne, 2019).
Pollution
La pollution de l’air, de l’eau, de la terre, lumineuse et sonore sont des facteurs majeurs de l’urgence climatique. La combustion de combustibles fossiles pollue l’air que nous respirons et accélère l’urgence climatique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’ailleurs qualifié la pollution atmosphérique de « nouveau tabac ». En effet, 9 personnes sur 10 respirent de l’air contenant des polluants (OMS, 2020), et environ 4,5 millions de personnes meurent chaque année à cause de la pollution atmosphérique, les pays à faible et moyen revenu étant les plus touchés. Greenpeace a qualifié cela d' »urgence de santé publique » causée principalement par les compagnies de charbon, de pétrole et les constructeurs automobiles qui, à leur tour, réalisent de beaux bénéfices (Greenpeace, 2020).
La pollution de l’océan et des eaux mondiales constitue également un problème important qui contribue à la destruction desécosystèmes et à la mise en danger de la santé de nombreuses espèces. En effet, 80% de cette pollution provient de 20 pays seulement. Chaque année, l’équivalent en plastique de près de 57 000 baleines bleues se déverse dans l’océan, entraînant la formation d’énormes bancs d’ordures dans l’océan, dont l’un fait deux fois la taille du Texas et contient environ 1,8 trillion de déchets (Conservation International, 2020).
Perte de la biodiversité, déforestation et désertification
« La santé des écosystèmes dont nous dépendons, ainsi que toutes les autres espèces, se degrade plus vite que jamais. Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier »
Sir Robert Watson, président de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (ONU, 2019).
La désertification et la déforestation sont des conséquences dévastatrices du changement climatique qui détruisent les moyens de subsistance et les habitats d’innombrables personnes et d’autres espèces dans le monde. En raison de la sécheresse et de la désertification, des terres arables de la taille des Philippines sont perdues chaque année, et la même quantité de forêt tropicale humide a été perdue rien qu’en 2018(4). Selon les Nations unies, environ 1,6 milliard de personnes dépendent des forêts, dont 70 millions d’autochtones, et les forêts abritent plus de 80 % de toutes les espèces d’animaux terrestres, de plantes et d’insectes. En outre, 2,6 milliards de personnes dépendent directement de l’agriculture, mais depuis 2019, plus de la moitié des terres traditionnellement utilisées pour l’agriculture sont touchées par la dégradation des sols (contribuant à la désertification), ce qui réduit la capacité des gens à cultiver et à élever des animaux. Ce sont les personnes les plus pauvres du monde, celles qui sont le plus gravement touchées par les inégalités structurelles, qui sont les plus atteintes par la désertification et la déforestation, les femmes et les filles étant touchées de manière disproportionnée (UN SGD, 2019).
Le rapport de l’ONU « 2019 Global Assessment Report on Biodiversity and Ecosystem Service » décrit l’accélération du rythme d’extinction des espèces et la destruction sans précédent de la nature qu’a mis au jour l’urgence climatique. Jusqu’à un million d’espèces sont menacées d’extinction, dont beaucoup dans les prochaines décennies. Plus de 40 % des amphibiens, près de 33 % des coraux formant des récifs, 10 % des insectes et plus de 30 % de tous les mammifères marins sont menacés d’extinction. Les régions tropicales abritent les plus hauts niveaux de biodiversité de la planète et ont été les plus touchées par la perte des écosystèmes. Par exemple, les forêts tropicales qui pouvaient couvrir la surface de l’Égypte ont été perdues entre 1980 et 2000(5), principalement à cause de la déforestation due à l’élevage de bétail en Amérique latine et aux plantations en Asie du Sud-Est (dont 80 % pour l’huile de palme). De même, la mort tragique des habitats côtiers augmente considérablement le risque d’ouragans et d’inondations (UN SDG, 2019).
Comment les enfants sont-ils touchés ?
L’urgence climatique menace les droits les plus fondamentaux de l’enfant (tels qu’ils sont inscrits dans la Convention relative aux droits de l’enfant), entraînant de graves répercussions sur leurs droits à la santé, à l’alimentation, à l’eau, à l’éducation et à la protection. Les événements climatiques extrêmes qui se produisent dans le monde entier mettent de plus en plus de vies d’enfants en danger. Actuellement, les enfants sont touchés de manière disproportionnée par l’urgence climatique et leur avenir dépendra en grande partie de l’évolution de la dégradation du climat dans les années à venir. En effet, de nombreux enfants ont été poussés à s’engager dans la lutte extrêmement difficile et dangereuse pour la justice environnementale. En 2019, l’UNICEF a déclaré que l’urgence climatique était une crise des droits de l’enfant (UNICEF, 2019) et a rapporté ce qui suit:
- Chaque année, les facteurs environnementaux tuent 1,7 million d’enfants de moins de cinq ans.
- D’ici 2040, un enfant sur quatre vivra dans des zones aux ressources en eau extrêmement limitées.
- Plus d’un demi-milliard d’enfants vivent dans des zones où la fréquence des inondations est extrêmement élevée en raison de phénomènes météorologiques extrêmes.
- Environ 160 millions d’enfants vivent dans des régions frappées par des sécheresses graves.
- Près de 90 % des cas de maladies imputables au changement climatique frappent les enfants de moins de cinq ans.
- Environ 300 millions d’enfants respirent de l’air toxique, dont 17 millions n’ont pas encore atteint leur premier anniversaire (UNICEF, 2019).
Qui est impliqué dans l’urgence climatique ?
Il est de plus en plus évident que les citoyens et les communautés exercent une pression sur les gouvernements et les entreprises pour qu’ils agissent pour le bien de l’environnement. Ils sont donc devenus des acteurs clés de l’urgence climatique et font partie de plusieurs mouvements mondiaux regroupant des milliers de personnes. Ces acteurs exigent une adhésion significative aux conclusions et aux avertissements scientifiques, ainsi que l’adoption d’attitudes, de comportements et de politiques plus radicaux à l’égard de l’urgence climatique.
Deuxièmement, les gouvernements nationaux du monde entier prennent certaines mesures, mais sont souvent condescendants et partiaux à l’égard des mouvements de la société civile. Il est néanmoins vrai que des progrès, bien qu’insuffisants, ont été réalisés. Dans les années 1980, des solutions ont été apportées dans l’espoir d’éviter un autre problème environnemental grave, alors que l’appauvrissement de la couche d’ozone suscitait des inquiétudes à l’échelle mondiale. Le Protocole de Montréal, signé en 1987 et ratifié par tous les pays du monde, a permis d’atteindre cet objectif, marquant un changement important dans la perception internationale (Université de Tampere, 2019). Le droit international et national de l’environnement permet d’offrir aux gens du monde entier des droits environnementaux.
Toutefois, les problèmes environnementaux sont aujourd’hui plus larges et plus dramatiques que dans les années 1980 et ne sont pas causés par un facteur environnemental particulier, mais par un amalgame complexe de problèmes. La solution est donc aujourd’hui plus complexe et n’implique pas de s’attaquer à un seul problème, mais à un système mondial entier.
Pekka Jokinen, professeur de politique environnementale à l’université de Tampere, a déclaré : « La politique climatique actuelle n’a pas été aussi fructueuse. Il n’y a pas de solutions technologiques faciles, et le leadership politique concernant ce problème n’est pas le même que celui des années 1980 » (Université de Tampere, 2019).
Enfin, les entreprises sont des acteurs essentiels sur la scène mondiale où se joue l’urgence climatique. Des études montrent que près des deux tiers (environ 63 %) de l’ensemble du dioxyde de carbone et du méthane industriels accumulés dans l’atmosphère provient de la production de combustibles fossiles et de ciment de seulement 90 entreprises. Il s’agit notamment d’enterprises privées comme Chevron et Exxon, ainsi que des entreprises d’Etat telles que Gazprom et Saudi Aramco. Les 20 premières entreprises émettrices ont produit à elles seules 48 % de toute la pollution industrielle par le carbone. L’étude précise : « La plupart des analyses réalisées à ce jour, y compris la structure de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques), considèrent que la responsabilité revient aux États-nations […] Toutefois, les responsabilités peuvent également être attribuées à d’autres acteurs, comme démontré dans la présente analyse qui établit la traçabilité des émissions des principaux producteurs de carbone […] » (Heede, 2013). La responsabilité de ces entreprises est primordiale pour faire face à l’urgence climatique, et les tenir strictement responsables de leurs actions ou inactions, tout en ayant une meilleure réglementation, est un défi d’une importance capitale pour la décennie à venir.
Que faut-il faire ?
Des actions décisives et un changement de politique doivent être entrepris afin de lutter efficacement contre le changement climatique et cela doit se faire maintenant.
Les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites de 7,6 % chaque année d’ici à 2030. Chaque année où nous n’agissons pas, il est plus difficile de réparer les dégâts et le coût de la réduction des émissions augmente. L’Accord de Paris n’a pas honoré ses objectifs pour 2015, à savoir limiter l’augmentation de la température mondiale à 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Ces objectifs seront revus en 2021 lors de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26). Lors de la COP26, si les États –ne se mettent pas d’accord sur des objectifs plus efficaces, le monde sera certainement confronté à une augmentation des températures supérieure à 1,5 °C. Le problème est que les pays ne sont pas en voie de tenir les promesses qu’ils ont déjà faites. La planète a désespérément besoin d’un passage rapide à des émissions nettes de carbone nulles, d’une augmentation de la quantité d’énergie provenant des énergies renouvelables et d’une décélération rapide de la dépendance aux combustibles fossiles (programme des Nations unies pour l’environnement, 2020).
Écrit par Adrian Lakrichi
Traduit par Maëlys Durrieu de Madron
Relu par Victoire Ramos
Dernière mise à jour le 24 juin 2020
Glossaire :
- Un affaissement de terrain est un tassement progressif ou un enfoncement soudain de la surface de la Terre.
- Ruissellement : “La partie des précipitations, de la fonte des neiges ou de l’eau d’irrigation qui apparaît dans les cours d’eau de surface non contrôlés (non régulés par un barrage en amont), les rivières, les collecteurs ou les égouts” (USGS, 2020)
- Les rivières atmosphériques sont d’étroits courants d’humidité concentrés dans l’atmosphère
- 12 millions d’hectares
- 100 millions d’hectares
Bibliographie :
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