Enfants de Grenade

Concrétiser les droits de l’enfant à Grenade

Surnommée « l’île aux épices » pour ses plantations de noix de muscade infinies, la Grenade est aussi renommée pour ses maisons colorées d’architecture géorgienne et ses plages turquoise. Pourtant, la concrétisation des droits des enfants de l’île est sévèrement empêchée. Afin de concrétiser les droits des enfants à la santé et à l’éducation, le gouvernement a ratifié la Convention des droits de l’enfant en 1990. Cette petite île est peut-être un paradis touristique mais il s’agit aussi d’un endroit où, en réalité, les droits des enfants à la non-discrimination, à l’absence de violences et à la protection sont gravement restreints.      

Indice des Droits de l’Enfant: 7,61 / 10
Niveau orange :
Problèmes sensibles

Population : 113 015
Pop. de 0 à 14 ans : 23,76%

Espérance de vie : 72 ans
Mortalité des moins de 5 ans : 16,35‰

Aperçu de Grenade

Située dans la mer des Caraïbes, au nord du Venezuela, la Grenade est une île de 34 km de long et de 19 km de large. Christophe Colomb l’aperçut au quinzième siècle lors de son troisième voyage aux Amériques. Les Amérindiens gouvernaient sur l’île avant son acquisition par la France. Pendant les années qui suivirent, la propriété du pays fût échangée entre les Français et les Britanniques jusqu’à sa prise en charge par le Commonwealth au dix-neuvième siècle.

Comme dans d’autres pays des Caraïbes, les autorités firent venir des esclaves d’Afrique pour travailler dans les plantations. Aujourd’hui, la Grenade est décrite comme étant « un État autonome associé au Royaume Uni » (Britter V.B. E., 2022).

En 1974, le pays proclama son indépendance de l’empire britannique, qui occupait alors les sept autres colonies situées à proximité, mieux connues sous le nom de la Fédération des Indes occidentales. Des émeutes et des grèves déclenchèrent une révolution qui aboutit finalement en coup d’État militaire.

Pendant les années quatre-vingt, le gouvernement eut pour projet le développement du tourisme mais la mauvaise notation économique du pays fit obstacle à sa pleine réalisation. À la suite d’une affaire de blanchiment d’argent en 2020, les banques furent fermées, prolongeant ainsi la crise fiscale. De plus, en 2004 l’ouragan Ivan provoqua le chaos et la destruction subie par le secteur agricole et les équipements touristiques fût importante (Britter V.B. E., 2022). 

Les citoyens de Grenade ont le droit d’accéder gratuitement aux services de soins médicaux et dentaires dans les hôpitaux publics. La scolarisation de tous les enfants en primaire et secondaire est obligatoire et gratuite. La majorité de la population est d’ascendance africaine avec des vagues successives récentes de touristes provenant d’Europe et d’Amérique du Nord.

L’anglais y est couramment parlé et il s’agit de la langue officielle du pays. Cependant, les locaux communiquent habituellement en créole Grenadien anglais ou en créole Grenadien français, un mélange de langues africaines, européennes et autochtones (Britter V.B. E., 2022).

Son statut de monarchie constitutionnelle rend la Grenade dépendant de l’aide financière du Royaume-Uni. Les locaux travaillent souvent dans les plantations de cacao, bananes, noix de muscade et macis. Les activités de culture des plantes exotiques et du coton sont une réussite.

Avec une température autour de 28°C toute l’année, le climat est idéal pour faire pousser fruits tropicaux et arbustes à fleurs. Les principales sources des revenus proviennent des secteurs agricoles et touristiques mais la Grenade se trouve dans la ceinture des ouragans, provoquant régulièrement des dégâts dévastateurs (Britter V.B. E., 2022).

La situation des droits de l’enfant [1]

En 1990, le gouvernement a adopté la Convention des droits de l’enfant et d’autres lois ont été promulguées comme la Loi sur les Enfants, la Loi sur la Garde des Enfants et l’Adoption, la Loi contre les Violences Domestiques et la Loi sur la Justice Juvénile. Malheureusement, l’appareil d’État est défaillant quand il s’agit de punir et poursuivre en justice ceux qui ne respectent pas les lois. Il apparaît que « les lois de la Grenade ne reflètent pas suffisamment les dispositions de la Convention» (UNHR, 2010).

L’adoption du protocole sur la Maltraitance Infantile a connu un vif succès à travers le pays. Le Conseil des ministres a développé des directives claires pour aider la population à identifier et signaler les cas d’exploitation des enfants. Afin d’encourager la population à participer activement à la résolution du problème croissant des signalements d’actes d’agression, le gouvernement a choisi le mois de mai comme étant le « mois de sensibilisation et prévention ». Le nombre de signalements de cas de maltraitance infantile aux services sociaux ayant augmenté, le projet pilote avait été déclaré un succès (UNHR, 2010).

En 2011, les autorités ont formellement interdit le recours aux châtiments corporels dans les foyers d’enfants et les centres éducatifs. Le ministère a accepté de poursuivre en justiceceux qui bafouent les droits à la protection des enfants et à l’absence de violences. Il y a quelques années seulement, le fouettage et la flagellation étaient pleinement autorisés par le Code Pénal.

Même s’il s’agit d’un grand pas pour la Grenade, les organisations humanitaires incitent toujours le gouvernement à « promulguer une loi qui interdit toutes les formes de châtiment corporel dans tous les cadres, » comme les garderies, écoles et prisons (End Corporal Punishment, 2020).

Répondre aux besoins des enfants

Le droit à la santé

La qualité du système de santé en Grenade  est convenable pour les adultes ainsi que pour les enfants. Le gouvernement et les investisseurs étrangers répondent souvent présents pour financer la construction des hôpitaux et fournir les médicaments. Grâce au professionnalisme des médecins et aux progrès constants, les patients atteints du SIDA ont accès aux médicaments nécessaires pour leur permettre de vivre une vie normale.

Par conséquent, l’absence de maladies transmissibles et des traitements efficaces ont résulté en « une baisse généralisée de la mortalité infantile et maternelle et une augmentation de l’espérance de vie de tous les Grenadiens » (UNICEF, 2017).

Une étude menée dans la région de la vallée de Grand Anse en 1996 avait pour objet de mesurer le niveau de connaissances de la population sur les maladies transmises par les moustiques. Selon les résultats, les habitants de la région connaissaient mal le sujet. La Grenade n’est pas à l’abri d’une pandémie de maladies à transmission vectorielle, à l’instar de nombreux autres pays avec des températures, une pluviométrie et une hygrométrie similaires.

Bien que beaucoup d’entre-eux soit familier avec les concepts de la maladie de dengue et du paludisme, les participants ne savaient pas comment prendre leurs précautions face à celles-ci . Le gouvernement doit éduquer la population sur les dangers et prendre des mesures efficaces pour empêcher la transmission et ainsi protéger les plus vulnérables (Panagos et al, 2005).

Le droit à l’éducation

Les ouragans ravageurs et autres catastrophes naturelles peuvent, dans le pire des cas, fracasser les écoles dans l’espace de quelques minutes. À la suite des tempêtes, les écoliers ont tendance à abandonner leur scolarité. Il y a deux raisons à cela : premièrement, ils ne peuvent pas se rendre à l’école parce ce que l’infrastructure a été détruite; deuxièmement, ils peuvent aisément trouver du travail dans le secteur du BTP et aider leurs familles financièrement. Le pays dépense des millions de dollars sur les quelques 22 000 élèves inscrits à l’école. Etant sensible aux « liens forts entre une bonne éducation, les gains économiques et une baisse du taux de pauvreté » (Mateyka S, 2017), le gouvernement investit massivement dans l’éducation.

La Grenade lutte aussi contre le phénomène des grossesses précoces, même si depuis quelques années le nombre de cas diminue. Cette diminution peut être attribuée à la mise à disposition de la pilule abortive. Au contraire de ce qui se passe dans d’autres pays des Caraïbes, les jeunes mères de l’île ont la possibilité de poursuivre leurs études pendant la grossesse grâce à un programme gouvernemental de cours les après-midis (UNHR, 2010). Après l’accouchement, les filles peuvent poursuivre leur scolarité sans redoubler mais beaucoup de jeunes mères l’arrêtent par peur de réprimandes.

L’économie de la Grenade est fortement influencée par des facteurs externes à l’île. Le pays souffre d’une économie en déclin et un fort taux de chômage qui ont pour conséquence des flux de capitaux insuffisants. Les opportunités existent pour les jeunes étudiants dans les secteurs touristiques, artistiques et similaires avec une volonté de combler le vide entre les mondes académiques et industriels.

À l’école primaire, les enfants apprennent l’anglais et le français ainsi que d’autres matières clés et la plupart des enfants réussissent cette partie de leur scolarité. Même si la Grenade n’a que deux universités, une est excellement réputée pour sa filière Médecine qui attire des médecins venant des quatre coins du monde (Odin Land, sans date).

Le droit à la protection

En Grenade, les enfants nés hors des liens du mariage font l’objet de discriminations par la société et les institutions gouvernementales. Pourtant, selon la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, chaque enfant a droit à la protection indépendamment de son statut d’état civil.

Bien que cette disposition comprenne les enfants illégitimes, la loi n’est pas stable et n’est pas correctement mise en œuvre. Les organisations humanitaires ont travaillé avec les autorités pour établir un système d’enregistrement des naissances afin de supporter cette cause. De cette manière, les institutions gouvernementales ont concrétisé la réalisation des droits fondamentaux et socio-économiques des enfants (The Commonwealth, 2016).

« En 2011, le gouvernement a estimé que les noms d’environ 14 000 grenadiens n’étaient pas reconnus par les services d’état civil, et que parmi eux 9 063 enfants avaient moins de 18 ans. »

– UNICEF, 2017

Pourtant, sur une note positive, le gouvernement a lancé une initiative la même année pour s’assurer qu’aucun enfant ne quitte l’hôpital sans la présence d’un père pour concrétiser le droit de son enfant à l’identité. Il est attendu de tous les pères qu’ils remplissent un formulaire de déclaration de naissance relié à une base de données en ligne. L’initiative a bien fonctionné avec davantage de noms rajoutés chaque année.

Facteurs de risques → les défis spécifiques du pays

La pauvreté

Avec le taux de pauvreté le plus important parmi les pays de l’est des Caraïbes, il n’est pas surprenant que « en 2016, 38% des habitants de la Grenade vivaient dans la pauvreté » (UNICEF, 2021). Selon les dernières données, la majorité des foyers qui rencontrent des problèmes financiers sont des foyers monoparentaux avec à leur tête une mère célibataire. Les enfants qui grandissent sans un minimum de ressources ont plus tendance à commettre des crimes, rejoindre un gang ou se déscolariser. 

La pandémie de 2020 a empiré la situation et une augmentation de ces chiffres est prévue à l’avenir. Les familles sur le seuil de pauvreté sont particulièrement vulnérables à tout changement socio-économique. Il est donc essentiel que les enfants des ménages à bas revenus puissent accéder aux écoles publiques et aux services de santé. Idéalement, les enseignants, les assistants sociaux et les parents devraient travailler ensemble pour aider les enfants à sortir de la pauvreté par l’éducation (UNICEF, 2021).

« En 2020, la banque mondiale a estimé que 32% des résidents de la Grenade vivaient sous le seuil de pauvreté. »

– Lawerence A, 2020

Plus de 13% de la population totale n’arrivent pas à joindre les deux bouts et la plupart de ces familles habitent dans des zones rurales avec un accès limité au marché du travail. Les résidents des zones urbaines bénéficient plus facilement de l’aide étrangère. La population des zones urbaines a un meilleur accès à l’aide étrangère, ainsi qu’aux épices et au tourisme dont les marchés font vivre le pays. La mauvaise situation économique a résulté en une augmentation du nombre de grossesses d’adolescentes, violences et maltraitance infantile et des femmes (Lawerence A, 2020).

Bien que le gouvernement investisse massivement dans le système éducatif, il semble que le travail dans le secteur rural désintéresse les jeunes parce ce que les salaires sont relativement bas. De plus, le pays lutte contre les tempêtes tropicales qui endommagent les cultures dans les champs.

Après le balayement de l’île par le passage des tempêtes, les agriculteurs et pêcheurs qui habitent dans les villages sont laissés sans rien. Pourtant, il y a eu des retours positifs par rapport aux préparatifs par les communautés pour la météo turbulente et des mesures préventives pour réduire les risques d’inondation après les orages ont été mises en place (Lawerence A, 2020). 

L’exploitation des enfants

Les enfants de Grenade sont nombreux à être exposés à des violences sexuelles et à l’exploitation. En 2019, des activistes ont organisé une des nombreuses manifestations dans le pays de sensibilisation sur la maltraitance infantile. Ils luttent contre les lois souplesqui permettent la libération des délinquants contre le versement d’une somme aussi minime que $1500 (approximativement 500 €). 

En outre, « la peine maximale pour attentat à la pudeur est de 5 ans de prison » (Campbell C, 2019).  Les activistes exigent que le gouvernement renforce les lois et punisse les coupables afin de protéger les enfants qui sont trop jeunes pour faire face aux criminels. La parole est encouragée dans les communautés puisque chaque enfant peut devenir victime de mauvais traitements (Campbell C, 2019).

Bien qu’une part significative de la population ressent colère et frustration, les agressions sexuelles augmentent et les autorités sont dans une révision continuelle du Code Pénal. Jusqu’en 2012, les allégations d’exploitation sexuelle ne concernaient pas les crimes contre les garçons.

Les peines étaient moins sévères et les délais de traitement judiciaire pour condamner les criminels étaient plus longs qu’ils ne le sont aujourd’hui. Les dernières révisions démontrent le travail effectué par le gouvernement pour imposer des règles plus strictes concernant ceux qui exploitent sexuellement les mineurs (UN Women, sans date).

L’exposition des enfants grenadiens à l’exploitation sexuelle a lieu dans des endroits tels que les écoles, les maisons et même les gendarmeries. Certains de ces enfants tombent volontairement dans le piège afin de gagner de l’argent pour aider leurs familles. Les autorités du pays ont mis l’accent non seulement sur la nécessité de répertorier les cas mais aussi « soulignent l’importance de l’éducation concernant l’exploitation sexuelle et comment reconnaître les signes d’abus » (Immigration and Refugee Board of Canada, 2005).

En 2006, le gouvernement a lancé une initiative dans tout le pays avec comme objectif le recensement des criminels et des victimes, ainsi que la protection des enfants des risques d’exploitation en ligne. Le pays a une responsabilité légale envers les enfants de mettre en place des politiques et programmes qui protègent les intérêts de l’enfant.

Les enfants doivent pouvoir consulter des assistants sociaux formés, psychologues et autres professionnels capables de les aider à soigner les traumas et les surmonter. La loi doit être révisée régulièrement selon des critères d’efficacité et des taux de réussite pour améliorer les systèmes de protection des enfants (Sealv-Burke J, 2016).

La justice des mineurs

En 2005, l’incarcération de deux frère et sœur a fait scandale. Puisqu’il manquait des places en foyer d’enfants, les deux adolescents, âgés de quatorze ans et abandonnés par leurs parents, ont été emprisonnés. Sous prétexte d’assurer leur sécurité, les autorités ont violé leur droit à la protection

Le pouvoir fût critiqué non seulement pour sa gestion atroce des enfants abandonnés mais aussi pour les échecs en ne leur donnant pas accès à des services de soutien psychologique et en ne les plaçant pas chez des professionnels de l’enfance. Selon la Coalition Grenadienne des Droits de l’Enfant, « de nombreuses difficultés résultent de l’absence de directives claires ou protocoles établis » (Immigration and Refugee Board of Canada, 2005).

Dans la majorité des pays des Caraïbes, les adolescents qui sont inculpés ne peuvent pas accéder aux services de réhabilitation qui proposeraient un soutien psychologique et un suivi. Plutôt que de suivre une thérapie et réduire la possibilité de récidive, les jeunes délinquants sont abandonnés à leur sort et sont donc plus à même de commettre le même crime une nouvelle fois.

Actuellement, le pays n’est pas capable de faire face à de telles situations de manière efficace en raison du manque de personnel et de ressources. Malheureusement, les enfants âgés entre seize et dix-huit ans sont incarcérés avec des majeurs et souvent n’ont pas accès à l’éducation (Sealv-Burke J, 2016).

« Dans un rapport du département d’État des États-Unis, les mauvaises conditions dans les prisons, résultant de la surpopulation, et les violences contre les femmes et les enfants, constituent les abus des droits humains les plus communs en Grenade. »

– Blandau R, 2017

Il n’y a qu’une prison sur l’île et la population carcérale est le double de celle prévue à l’origine. Des enfants âgés de seulement douze ans (l’âge de la responsabilité pénale) se retrouvent dans l’unique centre de détention de l’île. Le bon point dans tout cela est  qu’il y a une véritable volonté de signaler les cas d’abus, ce qui fait augmenter la population carcérale mais aussi libèrent des femmes et des enfants. Le pays fournit des efforts pour la mise en place des lieux d’accueil pour les victimes de violences sexuelles ou domestiques.

Écrit par Lidija Misic

Relu en interne par Aditi Partha 

Traduit par Victoria Maître Headdon

Relu par Line Goddi

Dernière mise à jour le 6 novembre 2022 

Bibliographie:

Blandau Rachel, Human Rights Concerns in Grenada: Prisons and Discriminatory Laws (2017). Retrieved from Borgen Magazine at https://www.borgenmagazine.com/human-rights-concerns-in-grenada/, accessed on November 6, 2022.

Britter V.B. Eric, Grenada (2022). Retrieved from Britannica at https://www.britannica.com/place/Grenada, accessed on November 5, 2022.

Campbell Curlan, Grenada Empowerment Movement issues petition to strengthen laws against child sexual abuse (2019). Retrieved from NOW Grenada at https://nowgrenada.com/2019/10/grenada-empowerment-movement-issues-petition-to-strengthen-laws-against-child-sexual-abuse/, accessed on November 6, 2022.
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Sealv-Burke Jacqueline, OECS/UNICEF Assessment of the Child Justice System in Grenada (2016). Retrieved from UNICEF at https://www.unicef.org/easterncaribbean/reports/oecsunicef-country-assessment-child-protection-systems-grenada, accessed on November 6, 2022.


[1] Cet article ne vise pas à donner un aperçu total ou représentatif des droits de l’enfant en Grenade. En effet, un des principaux problèmes est le peu d’informations actualisées sur les droits de l’enfant en Grenade, un certain nombre n’étant pas fiables, peu représentatives, dépassées ou simplement inexistantes.