Enfants du Venezuela
Concrétiser les droits de l’enfant au Venezuela
Le Venezuela, ou République bolivarienne du Venezuela, est un exemple de progrès et de perfectionnement en termes de Droits de l’Enfant en Amérique du Sud. Malgré tout, la situation reste difficile et beaucoup de problèmes doivent encore être corrigés.
Population : 31,7 millions Espérance de vie : 74,6 ans |
Principaux problèmes rencontrés par les enfants au Venezuela:
Près de 40 % de la population vénézuélienne vit en-dessous du seuil de pauvreté. Toutefois, le pays a réussi à réduire sensiblement la pauvreté d’une manière tout à fait exceptionnelle pour un pays d’Amérique du Sud.
Beaucoup de droits des enfants se trouvent en danger face à cette pauvreté et les répercussions sur leur bien-être sont multiples. Les enfants vivant dans les régions rurales reculées, ainsi que les enfants autochtones sont les plus affectés par ce problème.
Au Venezuela, environ un enfant sur dix n’est pas scolarisé.
Ce problème de scolarisation affecte plus sérieusement certains enfants. Ainsi, les enfants autochtones, ceux descendants de familles africaines ou ceux vivant dans les zones rurales rencontrent beaucoup plus de difficultés à accéder à l’éducation que les autres. Ils doivent notamment contourner beaucoup d’obstacles d’ordre administratif.
Exploitation sexuelle des enfants
L’exploitation sexuelle des enfants est bien réelle au Venezuela. Ce pays est fréquemment la source ou le lieu de transit de commerce d’enfants à des fins sexuelles.
Ce type de commerce est extrêmement néfaste à la vie des enfants qui sont parfois contraints aux formes les plus absurdes d’exploitation sexuelle (film pornographique par exemple) et il est diamétralement opposé aux principes de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE).
Les châtiments corporels sont largement acceptés par la population vénézuélienne. Ils sont encore pratiqués, notamment par les parents qui n’envisagent pas vraiment de moyens alternatifs pour punir ou raisonner leurs enfants. Ces châtiments corporels peuvent avoir de graves répercussions aussi bien sur la santé physique que morale des enfants.
En outre, beaucoup d’entre eux sont victimes de violence et d’abus au sein du foyer familial.
La police vénézuélienne n’est pas toujours protectrice des enfants qu’elle est amenée à connaître. En effet, il est assez fréquent qu’elle ait recours à la violence, ou à des moyens totalement inadéquats face à des enfants pas toujours conscients de leurs actes.
La justice est aussi largement mise en doute au Venezuela : tortures, exécutions extrajudiciaires et disparitions forcées ne sont pas rares. Les mineurs ne sont pas non plus épargnés par les conditions déplorables des détenus, ils sont parfois soumis à des traitements inhumains et dégradants.
Ainsi, les protections policières et judiciaires auxquelles les enfants ont droit sont régulièrement bafouées, allant en outre, à l’encontre des principes posés par CIDE.
Au Venezuela, vivent des peuples aux droits violés et non reconnus, où les enfants ne sont pas protégés, où ils sont sans cesse menacés. Ainsi, ces enfants ne sont pas traités de la même manière que les autres. Ils sont victimes de discrimination et ce, dans quasiment tous les droits fondamentaux. Il leur est notamment particulièrement difficile d’avoir accès aux services d’aide, de santé et d’éducation.
Le traitement de ces enfants par l’État et par le reste de la population entraîne de graves répercussions sur leur vie. Leur état de santé est plus précaire que les autres et ils se retrouvent plus vulnérables à toute violation de leurs droits.
Ces peuples et leurs enfants sont donc privés des droits fondamentaux tels que la sécurité, la santé, la nourriture, l’éducation ou la protection.