Enfants de Barbade

Concrétiser les droits de l’enfant en Barbade

Les enfants de la Barbade affrontent une série d’obstacles interdépendants qui les empêchent de jouir de leurs droits fondamentaux. Ces enfants sont exposés à l’obésité infantile, aux châtiments corporels, à la justice juvénile et la pauvreté. Pire encore, ils sont exposés aux maladies non transmissibles et à l’obésité infantile. La combinaison de ces risques et de la pauvreté systémique et des mauvaises conditions de santé et d’hygiène mettent leur vie encore plus en péril. 

Indice des Droits de l’Enfant: 8,48 / 10
Niveau jaune : Situation plutôt bonne

Population : 287,371
Pop. de 0 à 14 ans :
 16.6%

Espérance de vie : 79.19 ans
Mortalité des moins de 5 ans : 12‰

Le pays de la Barbade

La Barbade est une petite île des Petites Antilles, située dans la partie sud-est de la mer des Caraïbes. Elle se trouve à 160 kilomètres à l’est de Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Sainte-Lucie se trouve au nord et Trinité-et-Tobago au sud de la Barbade. Bridgetown (anciennement appelée Town of Saint Michael), est la capitale, la plus grande ville et le principal port maritime de l’île située sur la côte sud-ouest (Jackson et al, 2022).

Le mont Hillaby, point culminant de l’île, s’élève à 336 mètres au centre-nord de l’île. Sur le reste de l’île, la terre décline fortement et est entourée de 90 mètres de récifs coralliens. Scotland District, au nord-est, est la seule partie de l’île qui n’est pas couverte de récifs coralliens en raison de l’érosion. La principale source d’approvisionnement en eau domestique est fournie par une usine de dessalement de l’eau, qui est nourrie par l’eau de pluie qui s’écoule à travers la couche de calcaire corallien. L’environnement naturel de l’île se compose principalement de sols résiduels, riches en calcaire et en phosphates (Jackson et al, 2022).

Avant l’arrivée des colons portugais et espagnols au XVe siècle, les premiers habitants de la Barbade étaient les Kalinago et les Amérindiens. On croit que le nom d’île provient des colons portugais, qui l’appelaient ‘os barbados’ (littéralement « les barbus »), en références aux figuiers et aux hommes barbus de l’île. Au XVIe siècle, l’exiguïté et l’éloignement de l’île, ainsi que le dépeuplement, ont fait fuir les colons portugais et espagnols (Jackson et al, 2022).

Suite au départ des colons portugais et espagnols, le 14 mai 1627, le navire William and John, une expédition britannique, dont le capitaine était John Powell, est arrivé à la Barbade avec quatre-vingts Anglais et dix esclaves africains. C’est à cette époque que la Barbade a été renommée ‘Little England’ (Petite Angleterre), entraînant avec elle des pratiques coloniales qui l’ont transformée en une société et une économie esclavagiste (Bulbulia, 2021).

Cette société et cette économie esclavagistes se sont encore aggravées avec la révolution sucrière, qui a encouragé le travail forcé des esclaves venus d’Afrique de l’Ouest. La « race », et donc les groupes ethniques – les blancs, les métis et les noirs – constituaient un facteur déterminant pour déterminer qui travaillait dans les plantations de sucre. Il existait trois catégories de personnes à la Barbade : les libres, les engagés et les esclaves (Jackson et al, 2022).

La Barbade est devenue un État indépendant le 30 novembre 1966 après avoir rejoint la Fédération des Indes occidentales. Après l’indépendance, la Barbade a connu un système politique stable, dirigé par le Democratic Labour Party (DLP) jusqu’en 1976, date à laquelle le Barbados Labour Party a pris la tête du gouvernement. En novembre 2021, la Barbade est devenue une république, retirant la reine Élisabeth II comme chef d’État et élisant la première présidente de l’île, Dame Sandra Mason (Jackson et al, 2022).

État des droits de l’enfant [1]

La Barbade s’est engagée à respecter plusieurs conventions internationales sur la protection des droits de l’enfant. En 1990, la Barbade a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE). Bien que le pays insulaire ait ratifié la CDE, celle-ci n’est pas incorporée dans la législation nationale et ne prévaut pas dans le droit national.

Au niveau national, il n’existe pas de loi consolidée et complète sur l’enfance. Toutefois, le gouvernement a pris des mesures pour protéger les enfants par le biais de la loi sur les mineurs de 1985, de la loi sur la protection de l’enfance de 1990, de la loi sur les délinquants juvéniles de 1998, de la loi sur les infractions sexuelles de 1992, de la loi sur la violence domestique (ordonnances de protection) de 1992 et de la loi sur le droit de la famille de 1982, entre autres textes législatifs nationaux (CRIN, 2012).

La Barbade fait également partie d’autres instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAF), ratifiée en 1980, la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, ratifiée en 1972, et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié en 1973.

Le gouvernement n’a pas signé ni ratifié le protocole facultatif à la Convention des droits de l’enfant concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés et la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants. La Barbade est membre de l’Organisation des États américains (OEA) et est liée au système interaméricain des droits de l’homme. En 1995, le gouvernement a ratifié la Convention interaméricaine sur la prévention, la sanction et l’éradication de la violence à l’égard des femmes (connue sous le nom de Convention de Belém do Pará).

Le gouvernement a ratifié la Convention de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur l’âge minimum (n° 138) et la Convention de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants (n° 182). En décembre 2017, la Barbade, aux côtés de 27 autres pays de la communauté de la Communauté des Caraïbes et du marché commun (CARICOM), a rejoint l’Initiative régionale pour une Amérique latine et des Caraïbes sans travail des enfants. Cette initiative régionale reflète l’engagement d’autres pays de la CARICOM à atteindre la cible 8.7 de l’objectif de développement durable visant à mettre fin au travail des enfants (Initiative régionale pour l’Amérique latine et les Caraïbes, 2017).

Répondre aux besoins des enfants

Droit à l’éduction

À la Barbade, le droit à l’éducation est régi par le Ministère de l’éducation, de la jeunesse et de la culture et la Loi sur l’éducation de 1987 et le cadre principal du système scolaire du niveau primaire au niveau tertiaire. Le gouvernement a mis l’accent sur l’éducation, ce qui est reflété par le taux d’alphabétisation de 98% (Ministry of Education, Technological and Vocational Training, 2022). En 2018, le taux de scolarisation dans l’enseignement primaire était de 100 % et dans l’enseignement secondaire de 94 %. Au cours de l’année scolaire 2018-2019, 10 % des enfants n’étaient pas scolarisés (UNICEF, 2021).

À la Barbade, il existe trois étapes dans l’éducation formelle. L’école primaire commence à l’âge de 4 ans et se termine à 11 ans. Tous les enfants ont droit à un accès gratuit à l’éducation primaire publique et, afin de passer à l’école secondaire, les élèves doivent passer l’Examen d’entrée à l’école secondaire de la Barbade (EEESB). L’école secondaire commence à l’âge de 11 et se termine à l’âge de dix-huit ans. À l’âge de seize ans, les élèves doivent passer les examens du Caribbean Examination Council (CXC) et du Caribbean Secondary Entrance Certificate (Ministry of Education, Technological and Vocational Training, 2022).

L’île compte 68 écoles primaires, 21 écoles secondaires, 4 écoles pour enfants handicapés et 12 écoles maternelles. De plus, il y a 53 écoles privées payantes (Ministry of Education, Technological and Vocational Training, 2022).

Droit à la santé

À la Barbade, les principales causes de décès parmi les enfants âgés entre dix et dix-neuf ans sont les maladies non transmissibles (MNT, 61%) et les blessures (32%) (UNICEF, 2021). Les autres causes se composent des conditions maternelles, périnatales et nutritionnelles (7 %) (UNICEF, 2021). À cause de l’augmentation des taux de MNT, de la mauvaise alimentation et de l’obésité infantile, le gouvernement a adopté plusieurs politiques et plans pour encourager l’alimentation saine et l’activité physique et améliorer la santé mentale des adolescents. (Baltag, 2019).

Aux côtés de l’Organisation panaméricaine de la santé, le Ministère de la santé, le Ministère de l’éducation générale, du sport et de la jeunesse, de la justice et de l’intérieur, ainsi que des organisations de la société civile, ont adopté la « Global accelerated action for the health of adolescents » (AA-HA !) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La Barbade est devenue le premier pays des Caraïbes à mettre en place une stratégie nationale pour la santé des adolescents. Conformément à l’AA-HA !, la stratégie de santé comportait six domaines prioritaires : la santé sexuelle et génésique, y compris le VIH/sida et les maladies non transmissibles, la santé mentale, la toxicomanie, l’automutilation, la violence, les accidents et les blessures (Baltag, 2019). 

Droit à l’eau potable 

La Barbade est considérée comme l’un des pays les plus touchés par le stress hydrique et la pénurie d’eau dans le monde. En raison de la rareté de l’eau et de la disponibilité limitée des eaux de surface sur l’île, la Barbade dépend fortement de l’eau des pays du CARICOM pour répondre à ses besoins fondamentaux en matière d’approvisionnement local en eau (OCHA, 2022).

La structure corallienne peu profonde de l’île est à l’origine d’un approvisionnement insuffisant en eau douce. Une grande partie de l’eau douce de l’île provient d’aquifères sous-marins, ce qui rend difficile l’accès à l’eau potable (Peeva, n.d).

Droit à l’identité

Dans la section 23 de la Constitution de la Barbade et de la Loi sur la citoyenneté de la Barbade, certaines clauses sur la base du sexe et de l’état civil d’un parent sont discriminatoires contre les femmes mariées et les pères célibataires.  La Loi sur la nationalité de la Barbade est en violation de l’article 2 de la CRC parce qu’elle interdit un enfant à obtenir la nationalité barbadienne à cause du sexe et de l’état civil du parent.

La Barbade est ainsi l’un des rares États à : (a) refuser aux mères mariées la possibilité de conférer la nationalité à leurs enfants sur un pied d’égalité avec les pères mariés ; et (b) refuser aux pères célibataires la possibilité de conférer la nationalité à leurs enfants (Global Campaign for Equal Nationality Rights, 2017).

Par exemple, un mère barbadienne mariée peut seulement conférer sa nationalité à son enfant né à l’étranger si cette mère est née en Barbade. En revanche, un père barbadien peut conférer sa nationalité à son enfant quel que soit le lieu de naissance. Dans le cas de parents célibataires, un père barbadien célibataire ne peut pas conférer sa nationalité barbadienne à son enfant ; en revanche, une mère barbadienne célibataire peut conférer sa nationalité barbadienne à son enfant.

La Loi de sur la citoyenneté de la Barbade, Cap 186 (dernière modification en 1982) refuse aux femmes le droit de conférer leur nationalité à leurs enfants dans le cas d’une adoption conjointe. Les femmes barbadiennes n’ont pas non plus le droit de conférer leur nationalité à leur conjoint. La situation est différente pour les hommes barbadiens, qui sont autorisés à conférer leur nationalité aux enfants adoptés et à leurs conjoints (Campagne mondiale pour l’égalité des droits en matière de nationalité, 2017).

Facteurs de risque -> Défis spécifiques au pays

Pauvreté

Depuis 2010, le nombre d’enfants en dessous du seuil de pauvreté a augmenté de 15,000 à 17,000. À cause de cette augmentation, plusieurs enfants de l’âge scolaire profitent des Programmes de Repas Scolaires (PRS). Cette initiative cible tous les écoles primaires et secondaires sur l’île, et 60% d’entre eux reçoivent des repas à l’école (Ministry of Youth and Community Empowerment et UNICEF, 2020).

En 2016, environ 54% des enfants entre les âges de 10 à 14 ans habitaient dans une famille monoparentale. Ces enfants étaient plus susceptibles de souffrir de la pauvreté (Ministry of Youth and Community Empowerment, 2020).

Maltraitance des enfants

À la Barbade, les châtiments corporels sont autorisés à la maison, dans les centres de soins de rechange et dans des établissements pénitentiaires. L’article 4 de la Loi de 1904 sur la prévention de la cruauté envers les enfants confirme « le droit de chaque parent, professeur ou autre personne chargée légalement des enfants d’utiliser cette forme de châtiment » (End Violence Against Children, 2015). 

Bien que la législation- notamment la Loi de 1994 sur les violences conjugales (l’ordonnance de placement provisoire), la Loi de 1990 sur la protection des enfants et la Loi de 1994 sur les infractions contre la personne- ait pour but de défendre les enfants des violences et de l’abus, elle n’interdit pas l’utilisation des châtiments corporels (End Violence Against Children, 2015).

Conforment à l’article 59 de la Loi de 1983 sur l’éducation, les châtiments corporels sont autorisés dans les écoles à la Barbade (Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children, 2017). Un sondage national en 2012 a révélé que 72% des enfants âgés entre 10 et 14 ans ont subi une discipline violente, 65% ont subi une agression psychologique et 46% ont subi une punition physique (UNICEF, 2021). 

Santé 

Au cours de la dernière décennie, l’obésité infantile est devenue un problème de santé publique (comme indiqué précédemment), et les maladies non transmissibles étaient responsables de la majorité des décès à la Barbade. En 2018, le Programme de prévention de l’obésité infantile de la Barbade (PPOI-B) a été établi par la Fondation des maladies du cœur et des AVC pour affronter l’augmentation des taux d’obésité infantile. 

Selon le plan d’action national contre l’obésité infantile (2015-18), PPOI-B a 5 buts principaux : (1) consolider l’organisation et la direction de la prévention d’obésité, (2) consolider les programmes d’allaitement, (3) promouvoir l’activité physique, (4) mettre en place des pratiques et des politiques de réglementation en matière d’alimentation, (5) mettre en œuvre des initiatives sains dans les écoles. Ce plan d’action a été conçu conforment au plan stratégique de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles (OS, 2015). 

Depuis l’établissement du PPOI-B, la Fondation des maladies du cœur et des AVC a lancé plusieurs campagnes pour combattre l’obésité infantile à la Barbade, y compris la campagne médiatique « Switch it Up Protect Our Children » ce qui encourageait les parents, les tuteurs et les décideurs politiques à soutenir les politiques qui limitent le nombre de boissons sucrées disponibles dans les écoles et la fréquence de la publicité alimentaire à la télévision (Heart and Stroke Foundation, 2019)

 La Fondation des maladies du cœur et des ACV a mis en place la campagne médiatique « Are We Drinking Ourselves Sick ? » en 2020 ce qui a mis en œuvre comment des boissons sucrées telles que les boissons énergétiques sportives, les boissons gazeuses et non gazeuses et les jus de fruits peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé. Cette campagne coïncide avec le soutien à l’augmentation de l’impôt indirect sur les boissons sucrées (Heart and Stroke Foundation, 2022). 

Suite à la recommandation par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2015, et en réponse à l’augmentation des cas de l’obésité et des maladies non-transmissibles, la Barbade a introduit un impôt sur les boissons sucrées afin de réduire la consommation de sucre. La Barbade était l’un des 10 pays qui ont introduit cet impôt qui visait les boissons sucrées, les boissons gazeuses, les boissons énergétiques sportives et les sirops. Un an après la mise en œuvre de cet impôt, les ventes des boissons sucrées ont chuté (Wetzel, 2022). 

Une combinaison des produits alimentaires transformés malsains et un mode de vie sédentaire après l’école a mené à l’augmentation de l’obésité infantile. En 2012, une enquête mondiale menée par l’OMS a révélé que, dans 26 écoles, 31,5% des enfants étaient obèses et 14,4% étaient en surpoids. A la Barbade, il y a eu un changement dans les habitudes alimentaires des enfants, qui préfèrent les aliments ‘occidentales’ riches en sel, graisses, graisse saturées, sucré raffinés et cholestérol aux aliments traditionnels et locaux (OMS, 2015). 

Les Ministères de la santé et de l’éducation ont collaboré pour mettre en œuvre des lignes directrices pour l’alimentation sain et nutritive dans les écoles en plus d’un programme national de repas scolaires. Ces lignes directrices ont eu pour but de soutenir, de sensibiliser et d’informer les personnels de cantine aux aliments et les boissons sains (OMS, 2015).

Justice de mineurs

A la Barbade, la justice juvénile est régie par la Loi de 1932 sur les délinquants juvéniles, la Loi de 1899 sur les châtiments corporels et la Loi de 2001 sur le tribunal de première instance. La Loi sur les délinquants juvéniles définit un enfant comme une personne sous l’âge de quatorze ans et stipule que l’âge de la responsabilité pénale est fixé à onze ans. 

Les lois qui régissent l’administration de la justice juvénile méritent plus d’attention parce qu’il y a plusieurs aspects de la loi concernant les délinquants juvéniles et la loi sur les écoles de réforme et d’industrie posent problème. Par exemple, la Loi de 1932 sur les délinquants juvéniles est dépassée et n’intègre aucun principe de la CDE des Nations unies, elle ne consacre pas suffisamment le droit des enfants à participer à leurs procédures, elle offre des options de condamnation limitées, elle est discriminatoire à l’égard des garçons et exempte les filles d’abus physiques (UNICEF, 2015).

Les données recueillies dans l’analyse de la justice pour enfants barbadiens ont révélé qu’entre 2011 et 2013, il y avait 368 arrestations d’enfants âgés entre 12 et 18 ans. D’entre eux, 316 étaient des garçons et 70 des filles. L’infraction la plus commune entre les garçons (17,1%) et les filles (24,3) était l’agression.

Pour les enfants placés en détention provisoire à l’École industrielle du gouvernent (EIG), les infractions allaient de l’agression à la violation de la probation, en passant par la possession d’une substance contrôlée (telle que la marijuana), le cambriolage, le vol, les troubles à l’ordre public, la possession d’une arme et le vagabondage. 

Écrit par Vanessa Cezarita Cordeiro

Correction originale par Aditi Partha

Traduit par Arun Hunjan

Relu par Kyle Estment-Shah

Dernière mise à jour le 23 octobre 2022

References: 

Baltag, Dr. V. (2019, August 14). “Barbados – meeting the health needs of its adolescents.” Retrieved from the World Health Organization, accessed on 22 October 2022. 

Bulbulia, S. (2021, November 29). “The English turned Barbados into a slave society. Now, after 396 years, we’re free.” Retrieved from The Guardian, accessed on 17 October 2022. 

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[1] Cet article ne prétend en aucun cas donner un aperçu complet ou représentatif des droits de l’enfant à la Barbade ; en effet, l’une des nombreuses difficultés réside dans le peu d’informations actualisées sur les enfants de la Barbade, dont une grande partie n’est pas fiable, pas représentative, dépassée ou tout simplement inexistante.