Enfant de Trinité-et-Tobago

Concrétiser les droits de l’enfant à Trinité-et-Tobago

Trinité-et-Tobago est le troisième pays le plus riche de l’archipel des Caraïbes et abrite des communautés multiculturelles, composées de groupes ethniques mixtes avec une prédominance d’africains et d’indiens. Le pays est connu pour sa population aux hauts revenus de plus d’un million, mais il est également renommé pour les cas fréquents de meurtres d’enfants, de trafic sexuel et d’abus physiques et mentaux (Maharaj V,n.d).

Indice des Droits de l’Enfant: 7,88/10
Niveau orange :
Problèmes sensibles

Population : 1,4 millions 
Pop. de 0 à 14 ans : 19,8%

Espérance de vie : 73,5 ans
Mortalité des moins de 5 ans : 15 ‰

Trinité-et-Tobago en un coup d’œil

La République de Trinité-et-Tobago est l’île la plus au sud de la Mer des Caraïbes. Elle partage une frontière avec le Venezuela au nord-est et le nord de l’Océan Atlantique à l’est. Comme son nom l’indique, le pays est composé de deux îles, Trinité et Tobago. Trinité est l’île la plus grande et c’est là que se situe la capitale, Port d’Espagne. Le pays fut colonisé par l’Espagne et le Royaume-Uni et obtint son indépendance en 1962. La plupart des citoyens sont chrétiens et utilisent l’anglais comme langue officielle. Aux côtés de l’anglais de Trinité se côtoient des dialectes créoles (Robinson A, 2022).

Jusqu’à aujourd’hui et depuis les années 70, Tobago était connue en tant que réserve protégée d’oiseaux. L’île des Oiseaux de Paradis est encore relativement méconnue, étant donné qu’elle n’a pas atteint de hauts niveaux de développement comme les autres péninsules des Caraïbes. Trinité-et-Tobago dépend fortement de l’exportation de sucre, de riz, de noix de coco et de volailles, ainsi que de la production de pétrole et de forages pétroliers.

Concernant le climat, les ouragans et les tempêtes tropicales se produisent fréquemment. L’un des ouragans les plus dévastateurs a frappé l’île en 1993 et a sévèrement endommagé les plantations de cacao et les sites pétroliers (Doodnath A, 2020). Néanmoins, malgré les tempêtes tropicales dangereuses qui de temps en temps balaient l’île, le tourisme est un secteur qui se développe bien.

Alors que le système de santé à Trinité-et-Tobago est accessible à tous, la qualité des soins médicaux reste discutable. Le pays lutte pour maintenir les infrastructures et le système médical tout en relevant des défis économiques. L’éducation primaire et secondaire sont toutes les deux obligatoires et gratuites pour les enfants. Il y a plusieurs universités à travers l’île qui enseignent aux étudiants les sciences, les métiers d’ingénieur, l’art et d’autres domaines essentiels.

Comme c’est le cas dans la plupart des pays, une part significative de la population vit dans les villes, près des centres administratifs et des marchés. Les villages du pays sont diversifiés du point de vue ethnique et des origines, et ils sont habités par des familles qui maintiennent des relations étroites (Robinson A, 2022).

Le statut des droits des enfants [1]

Les enfants de Trinité-et-Tobago sont protégés par la Convention des Droits de l’Enfant depuis 1991. L’Etat a également ratifié la Déclaration Mondiale en faveur de la Survie de la Protection et du Développement de l’enfant en 1990.

Ces deux accords internationaux ont pour but d’aider les enfants à réaliser leurs droits à la santé et à l’éducation et de promouvoir leur plein développement dans un environnement favorable à leur croissance. Bien que l’Etat ait eu quelques succès dans l’investigation et la résolution de conflits, il reste beaucoup à faire. Les punitions corporelles, la violence domestique, les enfants vivant dans la pauvreté, l’exploitation sexuelle et d’autres formes de discriminations sont quelques-uns des problèmes les plus persistants actuellement (UNHR, 2006).

La prévention des abus sexuels et de la pornographie enfantine reste une priorité majeure. Le pays est en train de lutter pour implanter des principes modernes et éthiques destinés à protéger les enfants de la violence. Les psychologues et les psychiatres constituent une part importante du système, étant donné que leur implication active peut aider les enfants à guérir de leur traumatisme.

Les enfants ont le droit à une protection spéciale, et mise à part celle venant de leurs parents, c‘est aussi de la responsabilité de l’Etat de garantir leur sécurité. Les enfants peuvent s’épanouir uniquement dans un environnement propice qui promeut leur pleine croissance à travers une éducation de qualité, un système de santé et d’autres initiatives, qui promeuvent les droits des enfants (CRIN, 2016).

Le pays est en train de travailler à établir une infrastructure stable qui peut aider à supprimer la violence envers les enfants et les femmes. A travers des formations menées par des experts, les autorités éduquent la population sur la violence de genre et le harcèlement sexuel.

Le but est de réveiller les consciences, et d’offrir un soutien à ceux qui en ont le plus besoin. La pauvreté et le statut social influencent de façon significative la compréhension et les normes sociétales auxquelles les citoyens de Trinité-et-Tobago se conforment. Le gouvernement devrait travailler sur tous les aspects socio-économiques dans le but d’améliorer la situation globale dans le pays (CRIN, 2016).

L’information sur les besoins des enfants 

Le droit à l’éducation

En 2020, les autorités ont équipé les salles de classe d’ordinateurs pour rester connectés aux technologies modernes. Des milliers d’étudiants et d’enseignants ont reçu une formation grâce à l’initiative du gouvernement. Le soutien social reste une partie essentielle du droit des enfants à l’accès à l’enseignement gratuit et à Trinité-et-Tobago les enfants ont droit à la nourriture, aux transports et aux uniformes scolaires gratuits. L’école est obligatoire pour les enfants âgés entre 5 et 16 ans, et les punitions corporelles sont interdites par la loi (CRIN, 2016).

Les lois du département de l’éducation spécialisée rattaché au Ministère de l’Education pour aider les enfants en situation de handicap permettent leur droit à l’éducation en leur donnant accès à la scolarisation. Ces enfants sont soutenus par des enseignants spécialisés qui peuvent identifier et répondre à leurs besoins.

Ils coopèrent avec des thérapeutes et appliquent aux étudiants des traitements spécifiques. Ils sont aussi chargés de présenter les stratégies d’enseignements alternatifs et conseillent les enseignants titulaires sur la manière d’avoir la meilleure approche du sujet des enfants en situation de handicap (CRIN, 2016).

En dépit de l’effort du gouvernement pour donner accès à l’éducation à chaque enfant, Trinité-et-Tobago fait face, comme beaucoup d’autres pays pauvres, à une crise de la formation. Paradoxalement, les deux îles sont qualifiées d’économies à hauts revenus avec l’un des plus hauts PIB de toute l’Amérique en termes de pouvoir d’échange (Oxford business group, 2020). D’après les rapports de 2019, 20% des enfants sur l’île sont illettrés (Banque mondiale, 2019). 

Ce système de mesure est habituellement relié à une pauvreté d’apprentissage qui sert à mesurer le nombre d’enfants de moins de 10 ans qui ne peuvent ni lire ni écrire. Bien que Trinité-et-Tobago soit en train de faire mieux que d’autres pays d’Amérique latine, il y a encore une marge d’amélioration significative concernant l’alphabétisation des enfants (Banque Mondiale 2019).

Le droit à la santé

Selon une moyenne annuelle, plus de 2500 adolescentes à Trinité-et-Tobago tombent enceintes. Malheureusement, quelques-unes de ces jeunes filles ont à peine 12 ans. En outre, il est commun pour des hommes plus âgés d’être responsables de la grossesse d’une jeune fille. Les organisations humanitaires ont fourni des efforts significatifs pour persuader le gouvernement d’abolir les mariages d’enfants et mettre plutôt l’accent sur l’éducation des jeunes filles. Le but est d’éviter les grossesses d’adolescentes alors qu’elles peuvent être une menace pour leur vie, à un âge aussi précoce (CRIN, 2016).

En 2017, le gouvernement a officiellement aboli les mariages d’enfants et a relevé l’âge légal du mariage à 18 ans. Certains groupes religieux se sont opposés à cette décision, en argumentant sur le fait que l’âge n’est pas un indicateur de maturité. Mais ces revendications ont été rejetées et le projet de loi est passé (Mendes-Franco J, 2017).

A l’inverse des autres continents, l’Amérique Latine est encore en train de lutter contre un haut niveau de cas de VIH/SIDA dans les pays suivants : le Brésil, Haïti et le Mexique. Un taux inquiétant de 60% d’enfants vivent avec cette maladie incurable dans la région des Caraïbes. Plus de la moitié des enfants meurent avant d’atteindre l’âge de 5 ans, car ils ont contracté le virus par leur mère pendant la grossesse. (UNICEF, 2018). Les femmes et les filles sont 6 fois plus susceptibles d’être diagnostiquées positives au VIH ce qui peut aussi mener à des conditions de vie difficiles voire à la mort dans le pire des cas. C‘est pourquoi la prévention et le traitement sont d’une importance cruciale.

Le droit à la protection

Pour les tribunaux, les enfants âgés de moins de 7 ans ne peuvent être poursuivis pour des faits criminels. Cette limite d’âge est considérée comme plutôt basse, le gouvernement devrait donc être amené à élever cet âge minimum à 10 ans. Trinité-et-Tobago suit la législation anglaise pour déterminer les peines pour les atteintes à la loi.

Dans quelques cas cela peut mener à de lourdes amendes voire à des peines de prison, si l’enfant avoue être pleinement conscient des faits commis. Bien que cela ne devrait pas être le meilleur moyen pour éduquer les enfants, chaque cas judiciaire est considéré séparément, tout en tenant compte des lois sur l’enfance selon lesquelles les enfants ont moins de 18 ans (Consortium sur les Enfants des Rues, 2021).

Les lois sur l’enfance de Trinité-et-Tobago protègent les enfants des abus physiques. Ainsi les enfants qui commettent des petits crimes et des délits mineurs sont habituellement envoyés vers des écoles spécialisées ou des établissements pour enfants. Lorsque les enfants sont négligés ou s’ils ont simplement besoin de protection, le gouvernement prend la responsabilité de punir l’adulte qui a maltraité l’enfant. Les autorités sont aussi capables de recevoir l’enfant dans leurs systèmes de garde ce qui résout effectivement le problème de mendicité des enfants ou les brutalités sur les enfants dans les rues, cela jusqu’à un certain point (Consortium sur les enfants des rues, 2021).

Facteurs de risques -> Les défis spécifiques au pays

L’exploitation

Le COVID-19 a réellement aggravé les actes illégaux d’exploitation sexuelle et le trafic d’enfants et de femmes de Trinité-et-Tobago. Malgré le fait que le gouvernement soit conscient de la gravité des problèmes, ses efforts n’ont pas obtenu de résultats. Les coupables n’ont pas été punis par la loi, et la plupart du temps les victimes restent dans l’ombre.

Les autorités essaient actuellement de résoudre le problème en proposant des formations et en identifiant plus de victimes dans le but de combattre concrètement ces pratiques néfastes pour la santé, ils devraient aussi s’efforcer d’appliquer la loi anti-trafic, ce qui pourrait imposer des peines très sévères (US Département d’Etat, 2022).

Le gouvernement est poussé par les ONG à être plus réactif dans le renforcement des lois et règlements qui doivent protéger les enfants de la maltraitance. Les victimes devraient aussi pouvoir rapporter les comportements illicites de façon rapide et sécurisée. Les autorités sont conscientes de la manière dont ces expériences peuvent affecter négativement les enfants déjà vulnérables et fragiles, ce qui explique pourquoi ils ont mis en place des amendes financières plus sévères pour les crimes impliquant des enfants. 

D’un autre côté il est de notoriété publique que certains officiers de police et des fonctionnaires du gouvernement qui étaient impliqués dans le trafic sexuel d‘enfants ont été relaxés contre une caution de 44000$ (US Département d‘Etat 2022). Ces remises de peine mettent en lumière les niveaux de corruption à l’intérieur du système, qui dépouillent directement les enfants de leurs droits.

Le trafic d’enfants

La plupart des victimes de trafic sexuel sont des immigrés illégaux fuyant leur pays, à cause de la pauvreté socio-économique ou d‘une guerre dévastatrice. Les familles et les enfants qui traversent les frontières de Trinité-et-Tobago sont plus susceptibles d’être victimes de trafic à cause de leur statut ambigu de demandeurs d’asile.

La police des frontières détient souvent les immigrés qui peuvent plus tard être victimes de toutes formes d’abus. Les enfants ne peuvent pas suivre une scolarisation, ce qui viole directement leurs droits à l’éducation et à la non-discrimination.

Pour rappel, le pays a ratifié la Convention des Droits de l’Enfant il y a 31 ans. A cause de la crise humanitaire en cours dans leur pays de naissance, les enfants du Venezuela et de Cuba sont souvent victimes de trafic d’êtres humains, de la mafia et de racisme (US Département d’Etat,2022).

Les victimes sont souvent trompées par des promesses d’emploi à Trinité-et-Tobago. Une fois qu’elles entrent dans le pays, les trafiquants leur confisquent les passeports et exploitent les migrants par le travail forcé et le commerce sexuel. S’ils essaient de s’échapper, la police les arrête en tant que fugitifs et ils finissent par retourner au point de départ.

Pour la plupart d’entre eux, ce cercle vicieux d’abus et de violence les laisse abimés à vie. Selon le rapport global de l’ONU DC de 2020 sur le trafic de personnes, 72% des victimes du trafic sexuel dans le monde sont des filles âgées de moins de 18 ans (organisation internationale pour les migrations – IOM, 2022).

La violence

Trinité-et-Tobago connait un taux élevé de crimes, de violence envers les enfants et d’homicides d’enfants. Les statistiques ont atteint des niveaux alarmants, c’est le pays ayant l’un des taux les plus élevés de meurtres et de crimes parmi les 16 pays des Caraïbes. Les meurtres d’enfants comptent pour environ 5% de tous les meurtres de Trinité-et-Tobago. En 2013 les taux de meurtres infantiles étaient de 8,5 pour 100,000 (Hunte M, 2016).

D’après le rapport mondial sur la violence envers les enfants en 2016, les garçons sont en plus grand danger que les filles, spécialement les adolescents âgés de 15 à 17 ans. La pire année pour Trinité-et-Tobago fut 2009 lorsque 38 cas d’homicides d’enfants ont été rapportés parmi lesquels 82% des victimes étaient de jeunes garçons.

Les criminels étaient habituellement des hommes plus âgés d’origine africaine qui utilisaient des armes à feu ou des armes tranchantes pour blesser mortellement des enfants innocents. La plupart des cas ont été rapportés comme reliés à des gangs selon les officiers de police (Hunte M, 2016).

Pour combattre la violence, le gouvernement a ouvert un numéro d’urgence national accessible à chacun dans le pays pour pouvoir signaler ces comportements criminels immédiatement. De plus, le gouvernement a investi dans la recherche, avec un accent mis particulièrement sur les études de la violence et des représailles, encourageant les enfants à parler des abus qu‘ils n’ont pas forcément signalés auparavant. Ces enfants ont le droit d’être protégés de la maltraitance et sont sous la protection des lois sur l’enfance aussi bien que La Convention des Nations-Unies sur les droits des enfants qui fut adoptée par Trinité-et-Tobago en 1991 (Hunte M, 2016).

Ecrit par Lidija Misic

En interne vérifié par Aditi Partha

Traduit par Louisa Bricard 

Relu par Ania Beznia

Dernière mise à jour le 30 septembre 2022

Bibliographie :

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CRIN, Trinidad and Tobago: Children’s rights references in the universal periodic review (May 10, 2016), retrieved from: https://archive.crin.org/en/library/publications/trinidad-and-tobago-childrens-rights-references-universal-periodic-review.html, accessed on September 29, 2022.

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UNICEF, Children HIV and AIDS, Regional snapshot: Latin America and the Caribbean (December 2018), retrieved from: file:///Users/lidija/Downloads/LAC-regional-snapshot-2018.pdf, accessed on September 30, 2022.


[1] Cet article ne vise pas à donner un compte-rendu représentatif ou complet des droits de l’enfant de Trinité-et-Tobago ; en effet, l’un des principaux défis est le manque d’informations actualisées sur les enfants de Trinité-et-Tobago, beaucoup n’étant pas fiables, peu représentatives, dépassées ou simplement inexistantes.