Concrétiser les droits de l’enfant au Suriname
Le Suriname est mieux connu comme le plus petit pays d’Amérique du Sud, mais c’est aussi un endroit où des enfants d’origine européenne, indienne et africaine vivent ensemble principalement dans les zones urbaines du pays. Étant l’un des 196 pays qui ont ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant, le Suriname prend des mesures modestes mais significatives pour s’attaquer à des problèmes tels que la malnutrition infantile, le travail des enfants ainsi que l’exploitation. (UNICEF, 2016)
Indice des Droits de l’Enfant: 8,04 / 10
Niveau orange : Problèmes sensibles
Population: 591 798
Pop. de 0 à 14 ans: 26,4 %
Espérance de vie : 71 ans
Mortalité des moins de 5 ans : 17,6 ‰
Le Suriname en un coup d’oeil
Le Suriname est fier d’abriter l’une des communautés les plus diversifiées au monde sur le plan ethnique. Bien que le pays soit situé dans la partie nord de l’Amérique latine, sa langue officielle n’est pas l’espagnol mais le néerlandais. Le pays a été colonisé par les Pays- Bas au siècle dernier, et a obtenu son indépendance il y a 47 ans.
Les personnes d’origine sud-asiatique, c’est-à-dire les indiens, et les africains constituent la grande majorité de la composition ethnique du Suriname. Leurs ancêtres sont venus en Amérique du Sud pour travailler dans les plantations comme esclaves.
Aujourd’hui, il y a de nombreux immigrants de pays comme la Chine, le Liban, le Portugal, ainsi que les États-Unis, qui viennent profiter des avantages du climat tropical et de la verdure luxuriante. La plupart des citoyens sont chrétiens mais il y a un petit pourcentage de musulmans et de juifs. (Chin E H, 2022)
Le pays se trouve entre le Brésil, la Guyana et la Guyane française. Il est bordé par l’océan Atlantique Nord et il est généralement considéré comme « l’un des pays les plus verts du monde » en raison de ses champs infinis de forêt tropicale. (Pool M, n.d.) Bien qu’il ne soit pas directement bordé par la mer des Caraïbes, le Suriname détient une partie du territoire.
Il y a deux saisons : la saison sèche et la saison humide, mais les températures ne fluctuent pas pendant l’année. Le territoire est également habitée par diverses espèces d’oiseaux, de tortues, de mammifères et de poissons. La forêt tropicale du Suriname figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO comme l’une des plus vastes parcelles de terre remplies de bananes, d’agrumes, de café, de noix de coco et d’autres fruits exotiques. (Chin E H, 2022)
Le statut des droits de l’enfant [1]
Le gouvernement du Suriname a rapidement adhéré au mouvement des droits de l’enfant en acceptant la Convention relative aux droits de l’enfant en 1993.
Les dirigeants ont signé les protocoles qui garantissent la protection des enfants contre les conflits armés, la prostitution et la pornographie, entre autres. Les autorités ont activement organisé des marches qui ont servi à rappeler et à renforcer les programmes de protection des enfants. En 2014, des lois ont été adoptées pour servir les enfants et promouvoir leurs droits. Dans cette optique, le gouvernement a apporté de nouveaux amendements qui punissent les coupables impliqués dans la pornographie infantile et la prostitution. (CRIN, 2016)
Les autorités soutiennent les enfants de manière proactive par des dons financiers d’uniformes et de fournitures scolaires, ainsi que par la création de lignes d’assistance téléphonique pour les enfants, avec de psychologues offrant des conseils. La sécurité sociale revêt également une importance cruciale, car elle aide les familles à faibles revenus et les enfants handicapés à devenir des membres égaux de la société dans leur propre pays.
Le pays s’efforce d’’éradiquer le travail infantile et d’aider les familles concernées. Il se concentre sur la scolarisation des enfants, et il les aide à progresser par le biais de diverses incitations. Le gouvernement s’efforce d’éduquer la nation et encourage les enseignants à faire passer le message. En ce qui concerne la détention juvénile, le Suriname a fait du bon travail en faisant passer l’âge officiel de la responsabilité pénale de 10 à 12 ans. (CRIN, 2016).
Le pays du Suriname prend également position dans la lutte contre les changements climatiques, le maintien de la diversité biologique, ainsi que la protection de la flore et la faune sauvages. Il a déjà ratifié de nombreux traités, tels que le protocole de Carthagène, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, et l’Accord de Paris, entre autres. L’objectif de ces programmes est de permettre une croissance organique et stable afin d’aider la communauté locale à préserver ce qu’elle a et à construire un meilleur avenir pour ses enfants. (ECLAC, n.d.)
Le manque d’informations en temps réel et la lenteur des processus de mise en œuvre des lois restent les principaux problèmes qui placent les enfants du Suriname dans une situation plutôt défavorable. Cependant, l’équipe de pays des Nations Unies (UNCT) travaille en étroite collaboration avec les autorités sur la création d’organisations chargées de surveiller et faire respecter les règles qui protègent les enfants. Les groupes les plus touchés parmi ceux-ci sont les enfants handicapés, ainsi que les enfants autochtones qui sont souvent victimes de la traite sexuelle. (CRIN, 2016)
Répondre aux besoins des enfants
Le droit à la santé
Les enfants du Suriname meurent tragiquement de maladies causées par divers agents pathogènes infectieux résultant de la contamination de la nourriture, de l’eau ou de piqûres d’insectes. En outre, le SIDA reste l’une des principales causes de décès chez les enfants de moins de cinq ans. (Worley A, 2017) Les enfants sont plus susceptibles d’être piqués par des moustiques, c’est pourquoi il était d’une importance cruciale de ramener le nombre de décès à zéro.
La bonne nouvelle est qu’aucun enfant n’est mort de la malaria depuis l’introduction d’un nouveau traitement en 2015. Les experts estiment qu’un vaccin permettrait aux enfants et aux adultes d’éviter d’être infectés, en dehors d’autres mesures efficaces comme les répulsifs et les moustiquaires. (Scientific Research, 2016)
Le droit à l’éducation
En coopération avec les ONG, le gouvernement du Suriname travaille dur pour réaliser le droit des enfants à accéder à l’éducation.
Selon un rapport du HCR, 67 % des enfants étaient inscrits à l’école maternelle en 2013, et seulement deux ans plus tard, ce nombre a augmenté de 6 %. (UNHR, 2017) Le ministère de l’éducation assure également une formation continue aux enseignants qui, par la suite, transmettent à leurs élèves les connaissances sur les droits de l’homme et de l’enfant. Les châtiments corporels sont désormais sanctionnés par la loi, et les enfants peuvent participer activement à divers concours, programmes et sondages qui soutiennent leur développement. (CRIN, 2016)
Le pays met en œuvre une série de réformes qui doivent équiper les enseignants et les inspecteurs académiques afin de mieux encadrer les enfants. Le gouvernement du Suriname achète aussi de nouveaux uniformes et des fournitures scolaires pour améliorer la qualité de l’enseignement. Les élèves qui n’ont pas les moyens d’aller à l’école reçoivent une aide financière des autorités.
L’éducation n’est pas seulement obligatoire pour les enfants âgés de 4 à 16 ans, mais elle est également gratuite, tout comme les transports. Les enseignants ne sont pas seulement experts dans leurs matières, mais ils sont également formés pour offrir des services de conseil qui permettent de diminuer les pourcentages d’abandon scolaire. (CRIN, 2016)
Le droit à la protection
Un pourcentage stupéfiant de 50 % des parents au Suriname pense que les châtiments corporels à l’école préparent leurs enfants à la réussite. Au contraire, les experts dans ce domaine pensent que les enfants devraient avoir accès à des informations qui leur permettraient de se défendre contre ces méthodes cruelles. En plus des mauvaises pratiques scolaires, les enfants qui vivent dans des foyers d’accueil sont également victimes de discrimination parce que les refuges ne sont pas réglementés ni équipés pour soutenir les enfants marginalisés.
Aujourd’hui, les refuges commencent à accepter les victimes de la traite et de la violence. Le problème réel persiste alors qu’il n’y a pas assez de place pour tout le monde, mais offrir une protection aux plus vulnérables est toujours la première étape. En coopération avec des ONG internationales, le Suriname travaille déjà à des solutions en établissant des règles et des mécanismes qui donnent la priorité aux enfants. (UNHR, 2017)
« En vertu de l’article 19, les enfants ont le droit d’être protégés contre les violences physiques et psychologiques, la négligence, les abus sexuels et l’exploitation, tandis qu’ils sont sous la responsabilité de leurs parents ou de toute autre personne. L’article 3 paragraphe 2 donne à l’enfant le droit à la protection et aux soins nécessaires à son bien- être. » (Sandberg K, 2018)
Il y a quelques années, les enfants n’avaient qu’un seul endroit pour exprimer leurs inquiétudes ou signaler des violences. La police de la jeunesse n’était pas en mesure d’aider et de résoudre la plupart de ces cas, car elle n’était pas autorisée à agir. Cependant, depuis que les travailleurs sociaux et les conseillers pour enfants sont intervenus, la police a pu transmettre et traiter correctement les plaintes des enfants qu’elle reçoit par le biais d’une ligne fixe dédiée. (UNHR, 2017)
Facteurs de risque => les défis spécifiques du pays
L’exploitation
L’équipe de pays des Nations Unies (UNCT) et l’Organisation Panaméricaine de la santé (OPS) font toutes deux état du rôle dangereux joué par le Suriname en tant que « pays d’origine et de transit pour les enfants et les femmes migrants, légalement ou illégalement, au niveau interne ou international ». (CRIN, 2016) Les filles sont généralement emmenées contre leur gré dans des camps miniers, des casinos ou dans les rues de la capitale, Paramaribo, pour y exercer des activités illicites.
Les cas de viols et d’agressions ne sont pas rares à l’intérieur du pays et la plupart d’entre eux sont à caractère racial à l’égard des enfants autochtones. Le UNCT et l’OPS exhortent le gouvernement à protéger les filles en imposant des amendes et des sanctions sévères. En outre, les filles pourraient avoir une meilleure chance de se sauvegarder en ayant accès à l’éducation gratuite et à des enseignants formés qui sont capables de les soutenir. (CRIN, 2016)
Les trafiquants du Suriname n’exploitent pas seulement des victimes dans leur pays, mais ils envoient également aux Pays-Bas des filles et des femmes du Brésil, de la République dominicaine et du Guyana. Quelle que soit leur destination finale, ces filles sont victimes de la traite à des fins de travail et d’exploitation sexuelle. Bien que le Suriname progresse lentement depuis 2013 et affecte davantage d’inspecteurs pour retrouver et aider les victimes, ils ont également du mal à joindre les deux bouts. Outre la pauvreté et la corruption, le manque d’abris pour les victimes fait aussi partie des problèmes les plus criants. (WFB, 2022)
Les mariages d’enfants
Le Suriname n’a pas mis en place de stratégie pour protéger les jeunes enfants de mariages prématurés. Selon les statistiques, 36 % des mariages enregistrés dans le pays impliquent des filles âgées de moins de 18 ans. (Girls Not Brides, 2020)
Le gouvernement ne suit aucune procédure particulière parce que, officieusement, il n’y a pas d’âge minimum légal pour le mariage. Les conjoints s’engagent souvent dans des cérémonies informelles dans les zones rurales, ce qui rend difficile le suivi des statistiques, car ils n’ont pas l’habitude d’enregistrer officiellement l’union.
Comme dans de nombreux autres pays, les données démontrent que les filles qui fréquent le collège sont moins susceptibles de se marier avant l’âge légal. Les mariages d’enfants sont plus courants dans les communautés pauvres et autochtones. Bien que le Suriname ait ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant en 1993, où il est clairement souligné que les enfants doivent consentir au mariage et avoir au moins 18 ans, le pays doit encore mettre en œuvre ces règles.
Le pays a également signé le Consensus de Montevideo sur la population et le développement en 2013, qui sert à combattre le nombre élevé de grossesses chez les adolescentes mais il reste à voir comment le Suriname abordera ce problème alarmant. (Girls Not Brides, 2020)
Le travail infantile
Bien que le Suriname ait déjà réussi dans de nombreux domaines des droits de l’enfant, le pays continue de lutter pour l’éradication du travail infantile.
Il n’y a pas eu d’amélioration significative des droits de l’enfant dans le secteur du travail infantile depuis 2020. Le problème continue de prévaloir et de nombreux enfants se retrouvent pris dans des activités illicites, telles que l’exploitation minière, la traite et l’exploitation sexuelle. Dans ce cas, le gouvernement est sans aucun doute responsable de la non-application des règles existantes, ce qui, par conséquent, réduit à néant tous les efforts positifs. (Département du travail des États-Unis, 2020)
Etant donné que la plupart des citoyens du Suriname vivent dans des zones urbaines, le gouvernement ne prête pas une grande attention aux enfants vivant à l’intérieur du pays. Bien qu’ils aient embauché davantage d’inspecteurs pour assurer le suivi des cas de travail infantile, ils ne semblent pas avoir recueilli des informations sur l’ensemble du pays, mais se sont plutôt concentrés sur la zone côtière exclusivement.
Le bon côté des choses, c’est que les inspecteurs ont été formés selon les normes mondiales et qu’ils ont suivi des sessions de formation virtuelle qui leur permettront d’identifier et d’aider correctement les enfants impliqués illégalement dans les secteur agricole et minier. (Département du travail des États-Unis, 2020)
La pauvreté
La majeure partie de la surface du Suriname est constituée de forêts tropicales, c’est pourquoi la majorité de la population vit dans des zones densément peuplées dans le nord du pays. Les bâtiments sont généralement anciens et ne répondent pas aux exigences élémentaires, telles qu’une ventilation et un drainage appropriés, ainsi qu’aux normes d’hygiène. On estime que près de la moitié du pays vit dans un état de pauvreté. (Worley A, 2017) C’est pourquoi les jeunes enfants commencent à travailler prématurément dans le but d’aider leurs parents à survivre.
De cette façon, non seulement ils se mettent en danger et mettent leur santé en danger, mais leurs tuteurs risquent également de graves accusations pour avoir été associés aux pratiques illégales du travail des enfants. (Worley A, 2017)
Vivre dans les zones rurales du Suriname est désavantageux pour tous les habitants. En effet, 20 % de personnes en moins ont accès à des installations sanitaires, et les enfants ne sont pas pris en charge dans les écoles à cause du manque d’enseignants. Les ressources sont rares, c’est pourquoi la majorité de la population de la région tente seulement de survivre d’un jour à l’autre.
Les experts ont également estimé que les petits groupes ethniques sont souvent marginalisés et ont plus de mal à s’intégrer. Ces enfants sont faciles à manipuler et à expoiter, car leur droit à la non-discrimination est violé. Le gouvernement est conscient du problème, et est actuellement en train de rédiger des lois pour améliorer le statut des droits de l’enfant dans la région. (Worley A, 2017)
La malnutrition
Les enfants de moins de cinq ans sont plus sensibles à diverses maladies qui peuvent facilement se transformer en problèmes de santé chroniques. La sous-alimentation, l’anémie, et la maigreur sont prévalentes à ce jour. Le Suriname a encore un long chemin à parcourir pour atteindre les normes internationales en matière de nutrition. Selon les dernières découvertes, « 14,7 % des nourrissons ont un poids insuffisant à la naissance ». (Global Nutrition Report, n.d.)
Les enfants vivant à l’intérieur du pays ont beaucoup plus de risques de développer une anémie causée par un mauvais état nutritionnel, ainsi que diverses inflammations et infections. Dans un groupe de 606 enfants, 63 % se sont avérés anémiques. (National Library of Medicine, 2017) Dans des cas comme celui-ci, le plus important est de découvrir la cause et d’établir un traitement. C’est pourquoi les institutions médicales et les médecins formés peuvent améliorer tant de vies d’enfants vivant dans l’arrière- pays.
Par ailleurs, les enfants du Suriname âgés de un à trois ans sont plus susceptibles de souffrir d’anémie. Le pourcentage de patients diagnostiqués est considérablement plus élevé que pour le reste des enfants dans le reste de l’Amérique du Sud. Si l’on tient compte du fait que tous les cas ne sont pas signalés, ce chiffre est probablement encore plus élevé. L’anémie peut avoir des conséquences dévastatrices quand elle est diagnostiquée tardivement.
Le système immunitaire des nourrissons étant encore faible, la lutte contre la maladie peut les affaiblir physiquement et potentiellement diminuer leurs capacités mentales. La plupart de ces enfants ne sont généralement nourris qu’au sein, ce qui peut causer une carence en fer dont les enfants ont besoin pour grandir. En outre, des femmes enceintes ont également été diagnostiquées avec une carence en fer. (National Library of Medicine, 2017)
Ecrit par Lidija Misic
Traduit par Clarisse Dehaeck
Révisé par Kyle Estment
Dernière modification le 18 septembre 2022
Bibliographie :
Child Rights International Network (May 2, 2016), retrieved from: https://archive.crin.org/en/library/publications/suriname-childrens-rights-references-universal-periodic-review.html, accessed on September 8, 2022.
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Global Nutrition Report, The burden of malnutrition at glance (n.d.), retrieved from: https://globalnutritionreport.org/resources/nutrition-profiles/latin-america-and-caribbean/south-america/suriname/, accessed on September 10, 2022.
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Worley Alexi, Poverty in Republic of Suriname, The Borgen Project (March 27, 2017), retrieved from: https://borgenproject.org/poverty-republic-suriname/, accessed on September 9, 2022.
[1] Cet article ne prétend en aucun cas donner un compte-rendu complet ou représentatif des droits de l’enfant au Suriname ; en effet, l’un des nombreux défis est le peu d’informations actualisées sur les enfants au Suriname, dont une grande partie est peu fiable, non représentative, dépassée ou tout simplement inexistante.